Source : www.laprovence.com
Même si un bateau ne navigue en moyenne que quelques heures par an certains ne quittent jamais leur amarrage. Une occupation du domaine public maritime qui suscite de plus en plus de critiques alors que la pénurie de places à quai constitue le principal frein au développement de la plaisance et que les listes d’attente pour l’obtention d’un anneau ne cessent de s’allonger.Bien qu’il s’agisse de la reconduction d’un marché existant la décision récente de la communauté urbaine de lancer un nouvel appel d’offres en vue de désigner une entreprise capable de débarrasser ses 24 ports de plaisance de leurs « bateaux-ventouses » confirme à la fois l’existence du phénomène et ses nuisances. Une intervention cependant limitée dans l’espace et le temps puisque selon le directeur des services de Marseille Provence Métropole Joël Raffin « elle ne concernera que 15 à 20 bateaux chaque année » sur les 8 600 anneaux concernés et sera menée dans le cadre d’un marché « à bon de commande » de 12 mois renouvelable trois fois.