Les semi-rigides prisés des moins de 40 ans

Source : www.letelegramme.fr

Depuis 2008 un bateau perd la moitié de sa valeur en cinq ans ce qui a eu un fort impact sur la vente du neuf. Avant 2008 22 % des ventes concernaient des unités neuves. En 2017 ce pourcentage est tombé à 12 %. Il y a une amorce de reprise mais elle est encore un peu timide. Si l’on considère l’ensemble voile et moteur un peu plus de 2.000 embarcations neuves se sont vendues en 2017. À l’échelle de la Bretagne cela correspond à une augmentation de 3 % ce qui est nettement moins que la moyenne nationale (+ 12 %). Dans la région c’est le Morbihan qui s’en sort le mieux avec 871 bateaux neufs vendus l’an dernier (+ 8 %). Qu’est-ce que cela donne au niveau du marché de l’occasion ? Il est en recul partout en Bretagne (- 5 %) comme sur l’ensemble de la France (- 3 %). Comme pour le neuf le Morbihan est en tête des ventes d’occasions en Bretagne avec près de 5.000 transactions en 2017 mais c’est aussi dans ce département que la chute est la plus forte avec une diminution des ventes de 12 %. Avez-vous des préconisations à apporter aux acteurs du marché ? D’abord d’aller à la conquête de nouveaux plaisanciers car la part des seniors est très importante en Bretagne. Il faut faire oeuvre de pédagogie et désamorcer les inquiétudes qui portent sur les places de mouillage dans les ports sur le financement des embarcations. Les usagers de 40 ans et moins veulent des embarcations faciles d’usage comme les semi-rigides. Leur vente croît de 9 % par an depuis cinq ans. Par ailleurs il y a une grande anomalie en Bretagne : c’est le jet-ski. Le marché breton ne représente que 2 % des ventes. On n’a vendu en tout et pour tout que 22 engins de ce type en 2017 dans la région. C’est plus que surprenant. Surtout quand on observe que les ventes de jet-skis ont grimpé de 40 % dans le même temps sur l’ensemble de la France ! Là il y a un malaise. Depuis 2008 un bateau perd la moitié de sa valeur en cinq ans ce qui a eu un fort impact sur la vente du neuf. Avant 2008 22 % des ventes concernaient des unités neuves. En 2017 ce pourcentage est tombé à 12 %. Il y a une amorce de reprise mais elle est encore un peu timide. Si l’on considère l’ensemble voile et moteur un peu plus de 2.000 embarcations neuves se sont vendues en 2017. À l’échelle de la Bretagne cela correspond à une augmentation de 3 % ce qui est nettement moins que la moyenne nationale (+ 12 %). Dans la région c’est le Morbihan qui s’en sort le mieux avec 871 bateaux neufs vendus l’an dernier (+ 8 %). Qu’est-ce que cela donne au niveau du marché de l’occasion ? Il est en recul partout en Bretagne (- 5 %) comme sur l’ensemble de la France (- 3 %). Comme pour le neuf le Morbihan est en tête des ventes d’occasions en Bretagne avec près de 5.000 transactions en 2017 mais c’est aussi dans ce département que la chute est la plus forte avec une diminution des ventes de 12 %. Avez-vous des préconisations à apporter aux acteurs du marché ? D’abord d’aller à la conquête de nouveaux plaisanciers car la part des seniors est très importante en Bretagne. Il faut faire oeuvre de pédagogie et désamorcer les inquiétudes qui portent sur les places de mouillage dans les ports sur le financement des embarcations. Les usagers de 40 ans et moins veulent des embarcations faciles d’usage comme les semi-rigides. Leur vente croît de 9 % par an depuis cinq ans. Par ailleurs il y a une grande anomalie en Bretagne : c’est le jet-ski. Le marché breton ne représente que 2 % des ventes. On n’a vendu en tout et pour tout que 22 engins de ce type en 2017 dans la région. C’est plus que surprenant. Surtout quand on observe que les ventes de jet-skis ont grimpé de 40 % dans le même temps sur l’ensemble de la France ! Là il y a un malaise.