Industrie des superyachts : entre luxe et désastre écologique, le paradoxe des étudiants du secteur

This photograph taken on July 3, 2020, shows "superyachts" moored on the "Quai des milliardaires" at the French riviera city of Antibes. (Photo by VALERY HACHE / AFP)

source : lemonde.fr

La grande plaisance est une activité intrinsèquement polluante. « Loués 225 000 euros à 1 million d’euros la semaine, consommant 2 000 litres de carburant à l’heure, les superyachts sont un miroir grossissant révélant l’envolée des inégalités économiques et l’accélération du désastre écologique », souligne Grégory Salle. L’auteur de Superyachts. Luxe, calme et écocide (éditions Amsterdam, 2021) rappelle que la seule flotte des 300 plus gros superyachts en activité émet près de 285 000 tonnes de dioxyde de carbone, soit autant voire davantage qu’un pays entier. « Aujourd’hui, les porte-parole de l’industrie du superyachting ont des préoccupations écologiques plein la bouche. Eux aussi se disent touchés par la grâce du développement durable », résume, non sans ironie, le sociologue.