Source : www.septjoursabrest.fr
En 2008 il reprend la concession Beneteau de Brest et s’installe sur le polder au Moulin-Blanc. » Quand on prend la décision de racheter le secteur bénéficie d’une croissance à deux chiffres. Mais quand on eu les clés Lehman Brothers a fait faillite et le marché a chuté de 50 % « . Si le dirigeant reconnaît qu’un » vent de panique » a soufflé sur l’entreprise il décide de ne pas faire machine arrière et confirme son engagement. » Notre profession a pris une grosse claque mais je considère qu’à partir du moment où le marché chute de 50 % il faut étendre notre secteur de 50 % « . » Le rachat de Cornouaille Nautic une évidence « Non content de s’être implanté à Brest l’homme de Plougasnou cherche ensuite à développer son enseigne en méditérannée ou à l’étranger. Jusqu’à 2013 quand il apprend que Cornouaille Nautic basé à Bénodet et Port-la-Forêt est à reprendre. » Pour moi c’était une évidence. J’avais ce rêve de couvrir tout le Finistère mais rien n’était écrit « . Avec ce rachat Yann Rolland est ainsi présent à Plougasnou Brest Bénodet Port-la-Forêt et prochainement dans le nouveau port de Roscoff. Mais l’évolution de l’entreprise ne s’arrête pas là. Car depuis l’arrivée de la crise le modèle économique du secteur a profondément changé. » Depuis 2008 on a construit deux fois moins de bateaux neufs. Sur la saison 2013-2014 on a vendu 110 bateaux dont 50 neufs et 60 d’occasions. La vente d’occasion est restée stable et c’est la première fois qu’elle dépasse le neuf « . Le Comptoir du skipper va fermer en janvierPour faire face à la crise Rolland Yachting a donc dû s’adapter et propose des services variés. L’activité de concession de bateaux neufs est bien sûr présente accolée dans chaque concession à un magasin d’accastillage. » Aujourd’hui plus de 95 % de la fréquentation de nos magasins sont pour des petits paniers « . En plus de ces deux activités Rolland Yachting propose un service de mise en relation pour la vente d’occasions de particuliers à particuliers. » À côté de ça on développe aussi la réparation de bateaux anciens et l’activité de chantier naval avec 300 bateaux en port à sec sur le Finistère « . Seule ombre au tableau : le magasin d’accastillage du port du Château Le Comptoir du skipper qui va fermer le 15 janvier. » On lance la liquidation le 17 novembre. Au port du château l’attractivité commerciale hors restaurants est désastreuse. L’aire de carénage est très mal conçue et il n’y a pas de stationnement. C’est vraiment dommage « .