Keroman Technologies. Le chantier naval fait le plein

Source : www.lejournaldesentreprises.com

Carnet plein jusqu’à mi-2015Aujourd’hui on se félicite chez Keroman Technologie ! Le carnet de commandes est plein jusque mi-2015.  » On va même commencer à remplir le deuxième semestre  » assure Philippe Facque. Au programme : trois bateaux de course dont Macif un 100 pieds skippé par François Gabart.  » Il est conçu pour les records et sera livré début 2015.  » Les deux autres sont des monocoques de 60 pieds alignés au Vendée Globe 2016 : un  » Banque populaire  » pour Armel Le Cléac’h et un  » Safran  » pour Morgan Lagravière. Une production qui va irriguer les entreprises locales puisqu’une partie des pièces sera sous-traitée en Bretagne notamment chez Multiplast à Vannes et Sam Marsaudon à Lorient.De sept à 20 salariésRésultat le nombre de salariés va vite augmenter. De sept employés l’entreprise va faire travailler au moins 20 personnes d’ici l’été. Un vrai changement de taille pour Keroman Technologies qui a dû structurer son organigramme et son management.  » Nos entreprises et les coureurs essaient de se diversifier pour mieux absorber les creux d’activités explique Philippe Facque. Cela fait longtemps qu’on se dit qu’il ne faut pas faire que des bateaux « . Aujourd’hui les activités hors bateaux représentent 5 à 10 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.  » Je veux monter à 30/40 % afin de mieux lisser l’activité « . Keroman Technologies a réalisé les pales de l’hydrolienne Sabella. Encore en phase expérimentale le prototype devrait être immergé dans l’anse du Fromveur entre Brest et Ouessant cette année. Si l’expérience est concluante les perspectives de marchés sont importantes.Des projets en attenteKeroman Technologies a un projet d’investissement dans ses cartons. Une extension du chantier avec l’installation d’un four de 50 mètres de long principal outil manquant aux équipes lorientaises. Le permis était déposé et l’enveloppe d’investissement estimée à 1 M€. Mais  » le client n’a pas encore concrétisé la commande d’un grand bateau « . Ce projet de navire de plaisance devait déclencher l’investissement. Mais ce n’est que partie remise.  » On représentera un permis dès qu’on aura une signature  » affirme Philippe Facque.