E-Commerce – Flying Phantom. Le « cata » qui va décoller

Source : www.lejournaldesentreprises.com

E-Commerce Conçu à Saint-Lunaire et vendu exclusivement via internet le  » Flying Phantom  » fait déjà un tabac. En un mois une trentaine d’exemplaires ont été commandés. Son concepteur Alexandre Udin autodidacte a investi 500 K€ et prévoit 45 M€ de CA à terme…. Vendu exclusivement par Internet ( » le modèle est basé dessus « ) au tarif de 30.000 euros le catamaran présenté pour la première fois au Nautic de Paris fin 2013 a déjà été écoulé à 30 exemplaires… en un peu plus d’un mois ! Les premières livraisons se feront au printemps. Les clients sont des férus de voile comme ces grosses équipes de l’America’s Cup.  » C’est encourageant  » lâche prudemment Alexandre Udin qui a déjà atteint son premier objectif.  » C’est le fruit d’un travail de longue haleine et de résultats sportifs. « 80 % à l’export et une gamme en perspectiveSon business plan prévoit 50 ventes annuelles dans un premier temps puis 100 à 150 Flyings (soit 45 M€ de CA) dont 80 % seront réalisés à l’export (20 % aux USA). Sans compter les autres bateaux de la gamme qu’Alexandre Udin veut constituer : F18 Flying un bateau pour la solitaire un autre pour trois personnes sans être au trapèze etc. Il est actuellement  » en discussion  » pour créer des circuits de compétition pour cette catégorie atypique en Europe et aux États-Unis. Après Paris et Düsseldorf ses prochains salons l’emmènent à Stockholm ce mois-ci.Première levée de fonds » Dès 45 ventes nous serons au point mort  » confie le jeune entrepreneur qui a réalisé une première levée de fonds de 300.000 euros. Phantom International compte six actionnaires bretons dont son père président de l’entreprise. Pour des raisons pratiques le siège de la société est basé à Paris. Si le prototype a été mis au point avec l’aide de partenaires industriels bretons (comme AFU à Saint-Malo pour l’usinage de pièces spécifiques) les préséries et exemplaires suivants seront tous fabriqués en Asie et directement expédiés de là-bas pour une question de coûts et de flexibilité. Quant à son effectif le Flying Phantom devrait reposer sur trois salariés à terme.