Des bateaux disponibles en moins de cinq minutes

Source : www.sudouest.fr

La liste d’attente longue comme un jour sans pain les plaisanciers ne connaissent que trop bien. Au port de Brise-Lames d’Anglet comme ailleurs. À la fin 2014 elle s’y établissait à 465 demandes. La solution (presque) miracle existe pourtant. Se développant plus rapidement sur la Méditerranéele principe de port à sec s’ouvre aussi sur la côte atlantique. Le groupe Port Adhoc qui en gère quatre (à Paimpol Soubise Leucate et Anglet NDLR) a fait d’Anglet l’une de ses adresses depuis six ans mais souffre toujours d’une certaine méconnaissance voire défiance de la part des propriétaires de bateaux :  » Ils croient souvent que dans un port à sec les bateaux sont mis sur cales et qu’ils ne sont donc plus disponibles immédiatement remarque le chef de Port Adhoc Bayonne-Anglet Damien Dachary. Ils l’associent à un port d’hivernage ce qui n’est pas le cas. Nous représentons une réelle alternative aux bassins à flots.  » Travaux d’entretien réduits La formule comprend des services qui permettent un maintien des embarcations dans un excellent état favorisant les économies d’entretien :  » Ce qui compense nos tarifs légèrement supérieurs à ceux des ports classiques en allant de 1 500 à 3 000 euros par an selon la taille des bateaux.  » Pas d’amarrage (un souci en moins en cas de gros temps) un ponton unique… comment le port à sec peut-il proposer un service rapide pour un pêcheur programmant une sortie du jour au lendemain ?  » Les bateaux sont installés sur des racks (sorte d’étagères à bateaux) décrit le chef de port. Grâce à notre chariot élévateur nous pouvons les mettre à l’eau en cinq minutes. Ils sont prêts à l’arrivée leur propriétaire sur notre ponton. Lequel nous permet de laisser les bateaux à disposition même en dehors des heures d’ouverture du port. Ces mises à l’eau peuvent se faire sept jours sur sept 365 jours par an. L’opération pour installer les embarcations sur leurs racks ne prend pas beaucoup plus de temps hormis le rinçage de la coque et du moteur compris dans le service.  » Une sorte de parking avec voiturier. Seule contrainte celle de la taille du bateau qui ne peut excéder les neuf mètres. Une aire d’entretien est également mise à disposition  » mais elle sert moins. L’hivernage est notamment limité puisqu’il est courant que des pêcheurs locaux profitent de bonnes conditions pour sortir en mer même en décembre. Les besoins d’antifouling (peinture contenant des biocides destinée à empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires NDLR) sont minimisés. Ce qui induit des économies pour les plaisanciers mais aussi une diminution de l’impact sur l’environnement « . Port Adhoc gère un domaine de 11 hectares à Anglet. S’il n’est pas exploité en totalité pour l’instant la zone de stockage pourrait s’agrandir dans les mois ou années à venir :  » Nous disposons de 240 places sur rack compte Damien Dachary. Il en reste une quarantaine de libres. Lorsque nous atteignons les 80 % de remplissage nous nous étendons. Nous pourrons ainsi monter à 500 places. Si cela fonctionne nous créerons un emploi supplémentaire.  » Le groupe Port Adhoc qui en gère quatre (à Paimpol Soubise Leucate et Anglet NDLR) a fait d’Anglet l’une de ses adresses depuis six ans mais souffre toujours d’une certaine méconnaissance voire défiance de la part des propriétaires de bateaux :  » Ils croient souvent que dans un port à sec les bateaux sont mis sur cales et qu’ils ne sont donc plus disponibles immédiatement remarque le chef de Port Adhoc Bayonne-Anglet Damien Dachary. Ils l’associent à un port d’hivernage ce qui n’est pas le cas. Nous représentons une réelle alternative aux bassins à flots.  » Travaux d’entretien réduits La formule comprend des services qui permettent un maintien des embarcations dans un excellent état favorisant les économies d’entretien :  » Ce qui compense nos tarifs légèrement supérieurs à ceux des ports classiques en allant de 1 500 à 3 000 euros par an selon la taille des bateaux.  » Pas d’amarrage (un souci en moins en cas de gros temps) un ponton unique… comment le port à sec peut-il proposer un service rapide pour un pêcheur programmant une sortie du jour au lendemain ?  » Les bateaux sont installés sur des racks (sorte d’étagères à bateaux) décrit le chef de port. Grâce à notre chariot élévateur nous pouvons les mettre à l’eau en cinq minutes. Ils sont prêts à l’arrivée leur propriétaire sur notre ponton. Lequel nous permet de laisser les bateaux à disposition même en dehors des heures d’ouverture du port. Ces mises à l’eau peuvent se faire sept jours sur sept 365 jours par an. L’opération pour installer les embarcations sur leurs racks ne prend pas beaucoup plus de temps hormis le rinçage de la coque et du moteur compris dans le service.  » Une sorte de parking avec voiturier. Seule contrainte celle de la taille du bateau qui ne peut excéder les neuf mètres. Une aire d’entretien est également mise à disposition  » mais elle sert moins. L’hivernage est notamment limité puisqu’il est courant que des pêcheurs locaux profitent de bonnes conditions pour sortir en mer même en décembre. Les besoins d’antifouling (peinture contenant des biocides destinée à empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires NDLR) sont minimisés. Ce qui induit des économies pour les plaisanciers mais aussi une diminution de l’impact sur l’environnement « . Port Adhoc gère un domaine de 11 hectares à Anglet. S’il n’est pas exploité en totalité pour l’instant la zone de stockage pourrait s’agrandir dans les mois ou années à venir :  » Nous disposons de 240 places sur rack compte Damien Dachary. Il en reste une quarantaine de libres. Lorsque nous atteignons les 80 % de remplissage nous nous étendons. Nous pourrons ainsi monter à 500 places. Si cela fonctionne nous créerons un emploi supplémentaire. «