Source : www.letelegramme.fr
Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre un chantier comme celui-ci ? J’ai toujours travaillé dans le nautisme en tant que moniteur skipper ou vendeur. En 2003 j’ai créé l’entreprise Ouest Marine (vente d’embarcations semi-rigides) à Arzon dont je suis encore actionnaire à 50 %. J’ai toujours eu envie d’avoir mon propre chantier et celui-ci est assez magique de par sa situation presque en plein centre d’une ville comme Vannes. Son seul inconvénient c’est qu’il n’y a pas d’agrandissement possible ! Et on ne peut guère accueillir plus de 180 bateaux en hivernage sur 6.000 m². Quel premier bilan tirez-vous alors que vous abordez votre cinquième saison à la tête du chantier ? Je suis très satisfait. J’ai repris l’entreprise en pleine crise du nautisme. Mais cette crise n’a pas touché l’activité service du chantier (réparation grutage hivernage). Il a d’abord fallu évacuer quelque 22 tonnes de déchets à la main. J’ai progressivement restructuré l’équipe qui est passée de quatre à dix employés dont un commercial entièrement dédié au chantier. En vente de bateau on a senti la reprise la saison dernière. Comme partout. Mais dans le Morbihan plus qu’ailleurs. 2016 s’annonce bien. On verra à la fin de la saison. Comment s’organise l’activité du chantier aujourd’hui ? Sur les 25 M € de chiffre d’affaires réalisés en 2015 la vente de bateau a pesé 15 M € et l’activité de service 500.000 €. Le reste concerne la vente de matériels et d’accessoires pour le bateau et le marin. Nous avons réorganisé nos locaux (2.000 m²) pour doubler cette saison la surface de vente du magasin avec un vendeur dédié. On souhaite encore développer cette activité accastillage qui est passée de 100.000 à 400.000 € de chiffre d’affaires entre 2012 et 2015. Qui sont vos clients ? Il s’agit principalement d’une clientèle locale. À 75 % ce sont des plaisanciers qui ont une résidence à Vannes ou Arradon. C’est ce qui change aussi par rapport au Crouesty où le gros de la clientèle vient de Nantes Rennes et Paris. On a un rapport plus direct et régulier avec c ertains clients. Mais même ici il y en a que l’on ne voit pas de l’hiver. En matière de plaisance et de nautisme Vannes est-elle une ville qui compte ? Personnellement j’attends avec impatience l’ouverture du tunnel de Kérino qui va faciliter l’accès au port. L’offre est là. Il y a suffisamment de vendeurs et de réparateurs dans le secteur. Côté demande ce qui compte au final au-delà du contexte économique c’est le nombre de places dans les ports. Sur ce point on ne peut que se féliciter de l’action des communes et du Département. Aujourd’hui ce n’est plus un frein pour celui qui veut acheter un bateau. Qu’est-ce qui vous a donné envie de reprendre un chantier comme celui-ci ? J’ai toujours travaillé dans le nautisme en tant que moniteur skipper ou vendeur. En 2003 j’ai créé l’entreprise Ouest Marine (vente d’embarcations semi-rigides) à Arzon dont je suis encore actionnaire à 50 %. J’ai toujours eu envie d’avoir mon propre chantier et celui-ci est assez magique de par sa situation presque en plein centre d’une ville comme Vannes. Son seul inconvénient c’est qu’il n’y a pas d’agrandissement possible ! Et on ne peut guère accueillir plus de 180 bateaux en hivernage sur 6.000 m². Quel premier bilan tirez-vous alors que vous abordez votre cinquième saison à la tête du chantier ? Je suis très satisfait. J’ai repris l’entreprise en pleine crise du nautisme. Mais cette crise n’a pas touché l’activité service du chantier (réparation grutage hivernage). Il a d’abord fallu évacuer quelque 22 tonnes de déchets à la main. J’ai progressivement restructuré l’équipe qui est passée de quatre à dix employés dont un commercial entièrement dédié au chantier. En vente de bateau on a senti la reprise la saison dernière. Comme partout. Mais dans le Morbihan plus qu’ailleurs. 2016 s’annonce bien. On verra à la fin de la saison. Comment s’organise l’activité du chantier aujourd’hui ? Sur les 25 M € de chiffre d’affaires réalisés en 2015 la vente de bateau a pesé 15 M € et l’activité de service 500.000 €. Le reste concerne la vente de matériels et d’accessoires pour le bateau et le marin. Nous avons réorganisé nos locaux (2.000 m²) pour doubler cette saison la surface de vente du magasin avec un vendeur dédié. On souhaite encore développer cette activité accastillage qui est passée de 100.000 à 400.000 € de chiffre d’affaires entre 2012 et 2015. Qui sont vos clients ? Il s’agit principalement d’une clientèle locale. À 75 % ce sont des plaisanciers qui ont une résidence à Vannes ou Arradon. C’est ce qui change aussi par rapport au Crouesty où le gros de la clientèle vient de Nantes Rennes et Paris. On a un rapport plus direct et régulier avec c ertains clients. Mais même ici il y en a que l’on ne voit pas de l’hiver. En matière de plaisance et de nautisme Vannes est-elle une ville qui compte ? Personnellement j’attends avec impatience l’ouverture du tunnel de Kérino qui va faciliter l’accès au port. L’offre est là. Il y a suffisamment de vendeurs et de réparateurs dans le secteur. Côté demande ce qui compte au final au-delà du contexte économique c’est le nombre de places dans les ports. Sur ce point on ne peut que se féliciter de l’action des communes et du Département. Aujourd’hui ce n’est plus un frein pour celui qui veut acheter un bateau. J’ai toujours travaillé dans le nautisme en tant que moniteur skipper ou vendeur. En 2003 j’ai créé l’entreprise Ouest Marine (vente d’embarcations semi-rigides) à Arzon dont je suis encore actionnaire à 50 %. J’ai toujours eu envie d’avoir mon propre chantier et celui-ci est assez magique de par sa situation presque en plein centre d’une ville comme Vannes. Son seul inconvénient c’est qu’il n’y a pas d’agrandissement possible ! Et on ne peut guère accueillir plus de 180 bateaux en hivernage sur 6.000 m². Quel premier bilan tirez-vous alors que vous abordez votre cinquième saison à la tête du chantier ? Je suis très satisfait. J’ai repris l’entreprise en pleine crise du nautisme. Mais cette crise n’a pas touché l’activité service du chantier (réparation grutage hivernage). Il a d’abord fallu évacuer quelque 22 tonnes de déchets à la main. J’ai progressivement restructuré l’équipe qui est passée de quatre à dix employés dont un commercial entièrement dédié au chantier. En vente de bateau on a senti la reprise la saison dernière. Comme partout. Mais dans le Morbihan plus qu’ailleurs. 2016 s’annonce bien. On verra à la fin de la saison. Comment s’organise l’activité du chantier aujourd’hui ? Sur les 25 M € de chiffre d’affaires réalisés en 2015 la vente de bateau a pesé 15 M € et l’activité de service 500.000 €. Le reste concerne la vente de matériels et d’accessoires pour le bateau et le marin. Nous avons réorganisé nos locaux (2.000 m²) pour doubler cette saison la surface de vente du magasin avec un vendeur dédié. On souhaite encore développer cette activité accastillage qui est passée de 100.000 à 400.000 € de chiffre d’affaires entre 2012 et 2015. Qui sont vos clients ? Il s’agit principalement d’une clientèle locale. À 75 % ce sont des plaisanciers qui ont une résidence à Vannes ou Arradon. C’est ce qui change aussi par rapport au Crouesty où le gros de la clientèle vient de Nantes Rennes et Paris. On a un rapport plus direct et régulier avec c ertains clients. Mais même ici il y en a que l’on ne voit pas de l’hiver. En matière de plaisance et de nautisme Vannes est-elle une ville qui compte ? Personnellement j’attends avec impatience l’ouverture du tunnel de Kérino qui va faciliter l’accès au port. L’offre est là. Il y a suffisamment de vendeurs et de réparateurs dans le secteur. Côté demande ce qui compte au final au-delà du contexte économique c’est le nombre de places dans les ports. Sur ce point on ne peut que se féliciter de l’action des communes et du Département. Aujourd’hui ce n’est plus un frein pour celui qui veut acheter un bateau.