Antifouling. Le film adhésif pousse

Source : www.letelegramme.fr

Des sociétés spécialisées dans les solutions adhésives développent des films vinyl recouverts d’une peinture silicone. Une révolution dans le monde du bateau et de son entretien. La révolution de l’antifouling est en marche. La guerre aux peintures antifouling classiques est déclarée. La législation qui réduit inexorablement la composition chimique de ces peintures en diminue également progressivement leur efficacité. Les films plastique non biocides ont un boulevard devant eux ! Deux sociétés pionnières Même si elles ont progressé en termes de conséquences sur l’environnement les peintures antifouling conventionnelles restent toujours impactantes pour la nature et les personnes qui les appliquent. Afin de contourner ces inconvénients plusieurs sociétés tablent sur le film déjà imprégné de peinture silicone. Fini le décapage et l’application annuelle. La pose du film par un applicateur spécialisé ou après une formation adéquate est donnée pour au moins cinq années. L’état de surface doit être excellent les anciennes couches doivent être parfaitement décapées. Parmi les toutes premières sociétés à se lancer Uniflow a équipé une quarantaine de bateaux depuis cinq ans. Basé à Roscoff Éric Lecouvette est convaincu par le procédé.  » Les peintures antifouling pourraient être interdites en France autour de 2020. Et ce n’est pas un hasard si Uniflow a investi près de 2 M€ dans cette solution ! « . Démarche similaire de la part de DécoAder qui prépare la commercialisation d’un procédé concurrent adossé aux géants PPG (peinture silicone) et Mactac (adhésif). Devenu agent du produit le skipper professionnel Éric Defert l’a testé sur son trimaran de 40 pieds Océan Addict.  » Le léger voile qui se pose sur le film dans le port disparaît au-dessus de 7 à 8 noeuds de vitesse. Un coup d’éponge si besoin et le film retrouve son aspect original. L’eau glisse dessus comme de l’huile sur une poêle à frire « . Entre chaque bande de film un vernis de scellement assure l’homogénéité de la protection. En cas de choc ou d’échouage le film adhésif peut s’abîmer. Il suffit de remettre le bateau au sec et de remplacer la bande de film endommagée ou d’y apposer un patch en silicone. Au moins cinq ans Les constructeurs garantissent le procédé pour au moins cinq années.  » Nous avons aujourd’hui trois à quatre années de recul sur les bateaux que nous avons filmé (une vingtaine en Europe dont deux à Loctudy)  » explique Thierry Borat de la société DécoAder. Le produit a l’avantage d’être prêt à l’emploi. Pas de perte de peinture au pistolet encore moins d’overspray redouté par les applicateurs. La peinture posée sur le film ne s’érode pas n’est pas biocide et est réputée sans impact sur l’environnement. Des freins au développement En plus d’Uniflow et de DécoAder de nouvelles sociétés sont dans les starting-blocks même si les freins sont encore nombreux avec au premier chef le coût de la pose (compter autour de 3.500 euros pour un bateau de 10 m) et le savoir-faire (il faut faire appel à un applicateur agréé ou suivre une formation pour recouvrir correctement la coque). La fragilité du film n’est non plus pas occultée par les applicateurs. La coque équipée ne peut s’échouer ni se poser même sur le sable au risque d’endommager la peinture du film. Reste également à conforter la filière de récupération du produit usagé. Plus simple à mettre en place que le développement et le fonctionnement dispendieux des aires de carénage. Des sociétés spécialisées dans les solutions adhésives développent des films vinyl recouverts d’une peinture silicone. Une révolution dans le monde du bateau et de son entretien. La révolution de l’antifouling est en marche. La guerre aux peintures antifouling classiques est déclarée. La législation qui réduit inexorablement la composition chimique de ces peintures en diminue également progressivement leur efficacité. Les films plastique non biocides ont un boulevard devant eux ! Deux sociétés pionnières Même si elles ont progressé en termes de conséquences sur l’environnement les peintures antifouling conventionnelles restent toujours impactantes pour la nature et les personnes qui les appliquent. Afin de contourner ces inconvénients plusieurs sociétés tablent sur le film déjà imprégné de peinture silicone. Fini le décapage et l’application annuelle. La pose du film par un applicateur spécialisé ou après une formation adéquate est donnée pour au moins cinq années. L’état de surface doit être excellent les anciennes couches doivent être parfaitement décapées. Parmi les toutes premières sociétés à se lancer Uniflow a équipé une quarantaine de bateaux depuis cinq ans. Basé à Roscoff Éric Lecouvette est convaincu par le procédé.  » Les peintures antifouling pourraient être interdites en France autour de 2020. Et ce n’est pas un hasard si Uniflow a investi près de 2 M€ dans cette solution ! « . Démarche similaire de la part de DécoAder qui prépare la commercialisation d’un procédé concurrent adossé aux géants PPG (peinture silicone) et Mactac (adhésif). Devenu agent du produit le skipper professionnel Éric Defert l’a testé sur son trimaran de 40 pieds Océan Addict.  » Le léger voile qui se pose sur le film dans le port disparaît au-dessus de 7 à 8 noeuds de vitesse. Un coup d’éponge si besoin et le film retrouve son aspect original. L’eau glisse dessus comme de l’huile sur une poêle à frire « . Entre chaque bande de film un vernis de scellement assure l’homogénéité de la protection. En cas de choc ou d’échouage le film adhésif peut s’abîmer. Il suffit de remettre le bateau au sec et de remplacer la bande de film endommagée ou d’y apposer un patch en silicone. Au moins cinq ans Les constructeurs garantissent le procédé pour au moins cinq années.  » Nous avons aujourd’hui trois à quatre années de recul sur les bateaux que nous avons filmé (une vingtaine en Europe dont deux à Loctudy)  » explique Thierry Borat de la société DécoAder. Le produit a l’avantage d’être prêt à l’emploi. Pas de perte de peinture au pistolet encore moins d’overspray redouté par les applicateurs. La peinture posée sur le film ne s’érode pas n’est pas biocide et est réputée sans impact sur l’environnement. Des freins au développement En plus d’Uniflow et de DécoAder de nouvelles sociétés sont dans les starting-blocks même si les freins sont encore nombreux avec au premier chef le coût de la pose (compter autour de 3.500 euros pour un bateau de 10 m) et le savoir-faire (il faut faire appel à un applicateur agréé ou suivre une formation pour recouvrir correctement la coque). La fragilité du film n’est non plus pas occultée par les applicateurs. La coque équipée ne peut s’échouer ni se poser même sur le sable au risque d’endommager la peinture du film. Reste également à conforter la filière de récupération du produit usagé. Plus simple à mettre en place que le développement et le fonctionnement dispendieux des aires de carénage. Parmi les toutes premières sociétés à se lancer Uniflow a équipé une quarantaine de bateaux depuis cinq ans. Basé à Roscoff Éric Lecouvette est convaincu par le procédé.  » Les peintures antifouling pourraient être interdites en France autour de 2020. Et ce n’est pas un hasard si Uniflow a investi près de 2 M€ dans cette solution ! « . Démarche similaire de la part de DécoAder qui prépare la commercialisation d’un procédé concurrent adossé aux géants PPG (peinture silicone) et Mactac (adhésif). Devenu agent du produit le skipper professionnel Éric Defert l’a testé sur son trimaran de 40 pieds Océan Addict.  » Le léger voile qui se pose sur le film dans le port disparaît au-dessus de 7 à 8 noeuds de vitesse. Un coup d’éponge si besoin et le film retrouve son aspect original. L’eau glisse dessus comme de l’huile sur une poêle à frire « . Entre chaque bande de film un vernis de scellement assure l’homogénéité de la protection. En cas de choc ou d’échouage le film adhésif peut s’abîmer. Il suffit de remettre le bateau au sec et de remplacer la bande de film endommagée ou d’y apposer un patch en silicone. Au moins cinq ans Les constructeurs garantissent le procédé pour au moins cinq années.  » Nous avons aujourd’hui trois à quatre années de recul sur les bateaux que nous avons filmé (une vingtaine en Europe dont deux à Loctudy)  » explique Thierry Borat de la société DécoAder. Le produit a l’avantage d’être prêt à l’emploi. Pas de perte de peinture au pistolet encore moins d’overspray redouté par les applicateurs. La peinture posée sur le film ne s’érode pas n’est pas biocide et est réputée sans impact sur l’environnement. Des freins au développement En plus d’Uniflow et de DécoAder de nouvelles sociétés sont dans les starting-blocks même si les freins sont encore nombreux avec au premier chef le coût de la pose (compter autour de 3.500 euros pour un bateau de 10 m) et le savoir-faire (il faut faire appel à un applicateur agréé ou suivre une formation pour recouvrir correctement la coque). La fragilité du film n’est non plus pas occultée par les applicateurs. La coque équipée ne peut s’échouer ni se poser même sur le sable au risque d’endommager la peinture du film. Reste également à conforter la filière de récupération du produit usagé. Plus simple à mettre en place que le développement et le fonctionnement dispendieux des aires de carénage. Démarche similaire de la part de DécoAder qui prépare la commercialisation d’un procédé concurrent adossé aux géants PPG (peinture silicone) et Mactac (adhésif). Devenu agent du produit le skipper professionnel Éric Defert l’a testé sur son trimaran de 40 pieds Océan Addict.  » Le léger voile qui se pose sur le film dans le port disparaît au-dessus de 7 à 8 noeuds de vitesse. Un coup d’éponge si besoin et le film retrouve son aspect original. L’eau glisse dessus comme de l’huile sur une poêle à frire « . Entre chaque bande de film un vernis de scellement assure l’homogénéité de la protection. En cas de choc ou d’échouage le film adhésif peut s’abîmer. Il suffit de remettre le bateau au sec et de remplacer la bande de film endommagée ou d’y apposer un patch en silicone. Au moins cinq ans Les constructeurs garantissent le procédé pour au moins cinq années.  » Nous avons aujourd’hui trois à quatre années de recul sur les bateaux que nous avons filmé (une vingtaine en Europe dont deux à Loctudy)  » explique Thierry