Source : www.lechorepublicain.fr
Relaxnews : Pourriez-vous nous décrire le portrait de ces pratiquants fidèles ??Alain Pichavant : 80% d’entre eux sont des hommes. Mais il y a aussi une bonne partie de ces plaisanciers qui pratiquent en couple. Quand il s’agit d’une approche plus sportive avec un dériveur ou un catamaran par exemple la population est jeune entre 15 à 40 ans. Pour la pêche à la ligne en mer en revanche on est plutôt sur une catégorie de retraités de 60 ans en moyenne. Enfin les adeptes réguliers qui font du bateau ou de la voile se situent dans la tranche des 30 à 65 ans. Relaxnews : Qui vient au Nautic ? Des plaisanciers en quête de nouveautés ou des curieux qui veulent rêver ?Alain Pichavant : en France 20 à 25% du chiffre d’affaires de l’industrie nautique se réalise au Nautic. C’est simple parce que tout y est rassemblé en un seul et même endroit. Vous pouvez facilement comparer et faire votre choix. 65% des visiteurs plaisanciers pratiquants s’y sont déjà rendus dans le passé. Il y a aussi 35% de personnes qui viennent simplement voir en imaginant peut-être un jour se lancer dans le nautisme. Mais il est vrai que les nouveaux venus sont principalement là pour rêver. Certes il n’est pas possible de visiter toutes les unités exposées mais les plus grands chantiers comme Dufour ont assez de bateaux à exposer pour permettre aux curieux de les découvrir. Relaxnews : en France y-a-t-il un type de bateau qui se pratique plus qu’un autre ??Alain Pichavant : 80% des bateaux vendus en France sont des bateaux à moteur. C’est un bateau hyper pratique qui concerne tous les usages. Vous pouvez faire du ski nautique de la plongée aborder une petite crique pour pique-niquer… Relaxnews : Quel budget les plaisanciers consacrent-ils chaque année à leur passion ??Alain Pichavant : Le propriétaire d’un bateau dépense 5% du prix de son embarcation chaque année. Cela comprend l’entretien les cales de mise à l’eau etc… Tout dépend maintenant de l’unité. Pour un pneumatique le budget peut s’estimer à 1.000 euros mais pour un bateau à 300.000 euros on est plutôt sur un ordre de 15.000 euros par an.