Source : www.actunautique.com
Le mandataire liquidateur n’attend plus que l’autorisation du juge pour réaliser l’actif de la société. Triste fin que celle du chantier Wrighton naguère réputé pour ses Biloup des voiliers familiaux biquilles qui auront accompagné bien des plaisanciers dans leur passion de la voile et du nautisme. Liquidé en fin d’année dernière le chantier n’a finalement pas trouvé de repreneur deux clients s’étant fait connaître pour une éventuelle reprise sans toutefois donner suite. Car avec un passif annoncé de 534 000 euros un passif déclaré de 685 000 euros et de nombreux litiges de SAV avec des clients un redémarrage semblait bien hasardeux. Ce d’autant plus que le chiffre d’affaires de Wrighton était passé de 1.3 million d’euros en 2010-2011 à 730 000 euros en 2011-2012 pour une perte de près de 223 000 euros ! Durement touché par la crise mais victine aussi de problèmes de gestion et de malfaçon le chantier Wrighton a aussi souffert d’une reprise en LBO réalisée en 2006 par Charles-Médéric Thiout qui avait alors repris le chantier à son fondateur en cash à hauteur de 300 000 euros le solde de financement de 900 000 euros étant supporté par la société par endettement. Un modèle possible quand une société paie des dividendes mais intenable quand les résultats ne suivent pas.