Source : nautisme.lefigaro.fr
Grâce à ce nouveau contrat le chantier de Mer dans le Loir-et-Cher présent dans 45 pays développe ses ventes à l’export un segment qui représente aujourd’hui 60% de son CA. Une bonne nouvelle pour les 50 ans de la marque 100 % française spécialisée dans le bateau pneumatique pliable et semi-rigide à usage militaire professionnel ou plus récemment plaisance haut-de-gamme. » 50 unités cela ne semble pas si important mais les valeurs unitaires sont élevées ce qui donne une très grande valeur à ce nouveau contrat » explique d’emblée Ivan de Quatrebarbes directeur général de Sillinger. » Avec ces unités de 12 mètres nous développons notre nouvelle offre de grandes embarcations précise-t-il. Plus on en vend plus on a de références plus nous sommes crédibles. » Les semi-rigides sont destinés à des missions de garde-côte surveillance et protection du littoral » avec certainement l’embarquement de plongeurs démineurs. » Les modèles proposés ont une base structurelle – coque pont flotteurs – comme une plateforme multi-usages avec des équipements modulables.Un marché ultra-compétitif » Nous étions très nombreux à viser ce marché libyen : des Français mais aussi des Espagnols des Américains des Coréens ou des Turcs » précise Ivan de Quatrebarbes. » Si nous pouvons répondre à ces offres c’est grâce à l’appui du groupe Marck (ndlr : depuis 2000) ajoute-t-il. Il nous apporte la puissance et la santé financière nécessaires car ces marchés sont dévoreurs de finance. Il faut apporter des cautions dans tous les sens pour les banques ou pour les clients. » Livraison dès le mois de mars » L’impératif de nos acheteurs c’est l’urgence » explique Ivan de Quatrebarbes. Les Forces armées en Libye entrent dans une phase de rééquipement complet. » Nous allons assurer des livraisons partielles jusqu’au début de l’année 2014 précise le dirigeant. La première échéance est pour le courant du mois de mars. » Le chef d’entreprise se félicite de pouvoir répondre à ce contrat en plus de la demande habituelle. » Ce marché va absorber 25 à 30% de notre capacité de production annuelle explique-t-il. Nous pouvons donc encore répondre à d’autres demandes. » Des négociations sont en cours pour de prochains contrats.