Source : www.letelegramme.fr
Les moins de 45 ans se voient bien prendre la mer et être plaisanciers dans dix ans de manière » certaine ou probable « . À condition que les prix des bateaux à l’achat ou à la location baissent et que les ports soient plus accessibles. Explications. Comment les jeunes plaisanciers se voient-ils dans dix ans ? Qu’ont-ils dans la tête ? C’est à ces » questions difficiles » selon Yves Lyon- Caen président de la Fédération des industries nautiques (FIN) qu’il faut réfléchir pour préparer l’avenir. D’où la commande d’une enquête sur les attentes des futurs plaisanciers. La cible ? Les moins de 45 ans non-propriétaires de bateaux. 1.178 personnes ont été interrogées l’été dernier sur toutes les côtes françaises. 69 % des moins de 45 ans interrogés ont déjà une pratique nautique voile et/ou moteur. Dans dix ans est-ce que vous vous imaginez plaisanciers ? À cette question c’est un » oui » clair de 52 % d’entre eux qui ressort et un » peut-être » pour 32 %. Des résultats » réconfortants » selon Yves Lyon-Caen. On peut parler d’engouement pour la moitié des interviewés qui pensent pratiquer dans dix ans la voile ou le moteur de manière » très intensive » : toutes les vacances ou dès que la météo le permet. Le prix principal frein Pour aller sur l’eau il faut un bateau. 62 % des moins de 45 ans s’imaginent pratiquer la plaisance sur leur propre bateau. Des propriétaires ! Un résultat qui semble étonner un peu la FIN. Et qui lui fait plaisir. 12 % se voient sur un bateau en copropriété et 37 % sur un bateau en location. 55 % rêvent d’un voilier 37 % d’un bateau à moteur. L’envie de prendre le large est là. Mais les obstacles aussi. Pour 70 % des interviewés le prix est un frein pour 53 % le manque de temps est aussi un problème. Les leviers sont évidents : des prix plus bas. Il y a encore un sujet crucial : le problème de la disponibilité des places dans les ports de leur prix aussi des aménagements de la qualité des services. Ce n’est pas que le problème du prix à l’achat du bateau ou de la location qui bloque (il y a des bateaux d’occasion abordables) mais c’est un tout qu’il faut considérer en intégrant les places et les services dans les ports. La FIN a désormais un outil. À la filière de se prendre en main pour séduire les plaisanciers de demain. C’est l’avenir économique du secteur qui est en jeu. https://www.youtube.com/watch?v=zgjWqrumOQY