Source : www.entreprises.ouest-france.fr
Quelle est la situation ?Des interrogations sur les marchés en Europe. La tendance y est très molle. La satisfaction c’est l’Amérique du nord. Après la situation des pays émergents d’Asie et d’Amérique du sud reste correcte. En restant prudent cela devrait permettre de compenser la baisse en Europe. Quelle est la tendance des derniers salons ?On a eu de bons résultats aux salons d’automne en Angleterre. En Espagne et en Italie il n’y a pas eu de rebond mais pas de mauvaises nouvelles non plus. En France on note une hésitation importante. Le salon de Paris sera déterminant. C’est là qu’on va voir si le client achète ou repousse son achat à plus tard. Comment se profile 2013 ?Entre les zones à croissance très probable et l’Europe on va essayer d’équilibrer. Ce devrait être une saison de transition. Si les Etats-Unis et l’Angleterre confirment l’embellie on peut imaginer une déclinaison ailleurs. De petites lumières s’allument mais rien de significatif. Beaucoup de nouveautés chez Bénéteau ?En termes d’investissements on garde le même niveau que l’an dernier (40 millions d’euros). Au Nautic Bénéteau présente 20 nouveautés dont certaines en première mondiale. C’est très important dans notre métier surtout en période de crise. La nouveauté pousse à l’acte d’achat. Le moteur prend une part plus stratégique ?Nous sommes dans une phase de stratégie mondiale où le moteur est devenu primordial avec des croissances supérieures à la voile. C’est pourquoi on veut enrichir notre offre géographiquement ainsi qu’en termes de produits. Il faut avoir en tête qu’il se vend huit fois plus de bateaux à moteurs que de voiliers. En même temps on a l’ambition de maintenir notre place de numéro un mondial en voile avec une part de marché de 30 %.