Source : www.entreprises.ouest-france.fr
Cap à l’internationalLes plaisanciers sont plus de 11 000 inscrits sur la plateforme. Ils pourraient atteindre les 20 000 d’ici à la fin 2015. C’est en tout cas l’objectif que se fixe Emmanuel van den Broek. Sa clientèle est variée. Elle rassemble aussi bien des clients français possédant un bateau dans la région ou en Méditerranée que des clients anglais propriétaires d’une embarcation en France. »Notre réseau d’artisans est présent uniquement en France mais nous le déploierons à l’étranger en 2015. À terme il faut que l’on ait des relais partout dans le monde » avance-t-il. Pour y parvenir il souhaite recruter du personnel en plus de ses deux salariés.Des convictionsIl y a encore trois ans il était seul. Il avait alors 25 ans et portait ce projet au sein de l’école de commerce Audencia. Projet pour lequel il obtient une bourse de 900 € pour une durée de six mois. Le temps de tester l’idée et de trouver des investisseurs. Ces derniers ne se font pas attendre. « Des compagnies d’assurance ont été intéressées car 50% des interventions des sauveteurs en mer sont dues à des défauts d’entretien de bateaux. Il n’y a pas de contrôle technique » souligne Emmanuel van den Broek.De son côté la chambre de commerce et d’industrie a aidé l’entrepreneur à se faire connaître notamment des gestionnaires de port. Puis le bouche à oreille a bien marché auprès des plaisanciers et artisans. Si son entreprise se développe Emmanuel van den Broek demeure vigilant. » Je reste à l’écoute des utilisateurs de la plateforme et me remets parfois en question. Lorsqu’on est entrepreneur il faut avoir des convictions pas de certitudes » sourit-il.