Source : www.entreprises.ouest-france.fr
Le marché des navires de plaisance n’est pas au mieux de sa forme. En France il a chuté de 45 % depuis six ans et le repli se poursuit. Casse-tête pour les organisateurs de salons nautiques qui se torturent les méninges pour faire venir les visiteurs.100 000 personens pour le Grand pavoisÀ La Rochelle (17 au 22 septembre) on joue sur l’originalité : présentation des bateaux à flot et possibilité de les essayer en mer. Dans la gamme des bateaux de taille moyenne proposés c’est un atout. On promet aussi aux visiteurs de croiser des champions comme Antoine Albeau ou François Gabart ou encore des voiliers d’exception comme ceux de la prochaine Route du Rhum. Le salon charentais espère recevoir 100 000 personnes.À Cannes le Festival international de la plaisance (9 au 14 septembre) en attend moitié moins mais le public visé est différent. Sur la Côte d’Azur on va présenter plus de 180 unités supérieures à 20 m. Les plus grands frôleront les soixante mètres. Catégorie des supers yachts qui ne connaît pas la crise où les budgets se comptent en millions d’euros. » Cannes est très international » souligne Yves Lyon-Caen président de la Fin. » Sa clientèle est moins concernée par la situation économique française. » Ce qui n’est pas le cas du Grand pavois de La Rochelle.Pour tenter de mieux cerner les attentes des consommateurs-navigateurs aux portefeuilles en mortes eaux la fondation Bénéteau a lancé une grande enquête. Son but : trouver les moyens de relancer le marché intérieur. Le résultat devrait être présenté au Nautic de Paris (4 au 13 décembre). La bonne santé du marché de l’occasion (+ 3 %) pourrait peut-être constituer un levier pour les chantiers navals.