Source : nautisme.lefigaro.fr
Les bateaux de pêche-promenade après avoir affiché une certaine modestie sont aujourd’hui remis au goût du jour pour répondre aux attentes des plaisanciers. Ludiques et polyvalents ces nouveaux modèles devraient séduire toutes les générations. Les chantiers des constructeurs comme Baloin à Douarnenez (Finistère) avaient très tôt repris des formes de petits canots bretons pour lancer des séries en résine polyester (Penn sardinn 385 m ; Jabadao 425 m) qui continuent de faire le bonheur des pêcheurs amateurs locaux : ces deux modèles ont largement franchi la barre des 1000 exemplaires construits ! Pour répondre aux pêcheurs plaisanciers désireux de s’abriter des intempéries les bateaux se sont équipés d’une petite timonerie. Ils y ont gagné en confort tandis que les carènes évoluaient vers une forme semi-planante optimisant ainsi les possibilités des moteurs tout en assurant une bonne stabilité à faible vitesse pour pêcher à la traîne. Ainsi le chantier Ocqueteau développe-t-il avec succès sa gamme de Timoniers qui commence à 485 m. Côté motorisation la gamme est équipée de hors-bords quatre temps qui ont largement fait leurs preuves en matières de fiabilité et d’économie. Certains constructeurs ont voulu offrir un bateau mixte capable d’allier parties de pêche et petite croisière. Après les Antarès de Bénéteau puis son nouveau Barracuda 7 les Merry Fisher 645 et 755 de Jeanneau ou encore son récent 855 Marlin illustrent de cette évolution : carré de cockpit transformable en solarium dînette intérieure convertible en couchette couchage double à l’avant… De quoi attirer un public familial. Enfin quelques chantiers ont délibérément choisi de s’orienter vers le bateau lourd tel Rhéa Marine et ses » vedettes de plaisance orientées pêche « . Depuis son premier Rhea 900 conçu avec l’architecte naval Michel Joubert le constructeur présente toute une gamme à la sympathique silhouette dont le 750 qui avec plus de 300 exemplaires constitue l’indéniable fer de lance de la marque. Présent au Nautic avec plusieurs modèles le chantier rochelais (racheté cet été par le groupe nantais DLJ) exposera notamment son 850 équipé d’un moteur hybride : entre 70 et 50 % d’économie de carburant ! Un argument de vente percutant.