Source ouest-france.fr
Dans l’atelier, les machines tournent encore, mais plus pour longtemps. L’entreprise rezéenne Bathô fermera ses portes en juin prochain. La société retape de vieux voiliers en habitats insolites depuis six ans et les revend à des campings essentiellement et à quelques particuliers, pour 28 000 € hors taxes. « C’est un marché relativement récent et malheureusement, il n’est pas porteur. On n’a pas assez de clients et donc pas trouvé de modèle économique stable. Il faudrait qu’il y ait des aides à l’acquisition, que l’État dise par exemple : on met 5 000 €. Car c’est un projet vertueux : on recycle et donne une deuxième vie aux bateaux » argumente Thibault Saint-Olive, directeur opérations de Bathô.
Quatre bateaux au rabais
Les quatre salariés n’ont plus qu’une pointe de bateau, transformée en sanitaire, à livrer et l’aventure se terminera définitivement. Sur le parking, quatre bateaux retapés, prêts à l’emploi, attendent encore preneur. « Ils sont à la vente, bradés à 20 000 €. On a eu quelques appels, on espère qu’ils partiront » précise l’architecte naval.