Source : www.letelegramme.fr
. La croissance du nautisme est sur la bonne voie. Le marché à l’export évolue de façon positive. L’activité des chantiers français est dynamique en voile comme en moteur. » Certes les ventes n’atteignent pas les chiffres d’avant crise (2007/2008) mais les voyants virent clairement au vert. 11.865 nouveaux navires Sur un an de septembre 2016 à juillet dernier les Affaires maritimes ont enregistré une augmentation de 68 % des immatriculations de bateaux neufs sur tout le territoire français. Ce qui correspond à 11.865 nouveaux navires de tous types. Ce sont les bateaux à moteur qui tirent ces chiffres vers le haut avec une progression de 85 %. Dans cette famille les coques en dur représentent encore une fois le gros du marché. Suivies par les semi-rigides. En terme de motorisation les » gros cubes » de 100 à 200 CV ont occupé la plus grosse part des ventes. Les voiliers sont plus à la peine mais relèvent quand même la tête avec un + 01 % sur un an ce qui représente 1.863 nouveaux bateaux. La FIN aux manettes du Nautic a livré des chiffres plus optimistes pour les voiliers avec des ventes en France atteignant + 12 %. Pour les bateaux à moteur il s’agirait de + 13 %. » On devrait rester sur une trajectoire à deux chiffres cette année » estime Yves Lyon-Caen. Les chantiers bretons sentent le vent tourner Les bons chiffres se vérifient-ils sur le terrain en Bretagne ? » Il y a un retour à la confiance c’est clair déclare Yann Rolland à la tête de plusieurs chantiers dans le Finistère. Pour le marché de la voile ça redémarre pour des bateaux de 30 à 50 pieds. Pour le bateau hors bord ça explose. On a une clientèle qui ne vieillit plus. Nous réalisons de bons chiffres à l’export ; on vient juste de faire une livraison en Croatie. Sur l’occasion on s’attendait à une chute due au Brexit mais on s’est maintenu là aussi. » Wilfrid Le Gal (22 Accastillage diffusion Trieux Marine) note également que le marché » bouge un peu plus. Il y a pas mal de demandes pour des bateaux au-dessus de 6 m « . Ce que confirme Philippe Rouxel (trois établissements en 22 et 35) : » D’une manière générale on a fait une année régulière et pendant la période de crise on a mieux résisté que les petits chantiers. Une chose nous aide : le renouvellement des modèles des grands constructeurs tirent nos ventes « . Yvon Therville (56 MB Marine bateaux à moteur) qui a réalisé une bonne année passée voit la suivante arriver avec un optimisme mesuré. » Pour nous l’étape intermédiaire c’est le Mille Sabord en octobre. 30 % de nos bateaux exposés ont été vendus ce qui reste normal. Le Nautic sera déterminant. » Il relève néanmoins déjà quelques signes positifs : » Nous avons de nouvelles commandes. Et pour le travail au quotidien je n’ai jamais eu autant de bateaux en entretien. » Même ton mesuré pour Vincent Bidard (35 Chantier naval de la Ville Audrain) : » Les ventes s’accélèrent un petit peu. Les primo accédants sont plus jeunes dans la tranche 35-45 ans qui avait disparu du marché. On sent la reprise arriver mais il faut encore être patient. Nous marché du nautisme sommes le dernier révélateur d’une fin de crise. «