Source: letelegramme.fr
Cette bonne santé de l’occasion est confirmée par des professionnels. « Mon chiffre d’affaires a bondi de 20 % par rapport à l’an dernier. Depuis le confinement, les acheteurs se sont manifestés pour s’évader, aussi bien à la voile qu’au moteur », assure Niels Mahé, patron de Mahé Nautic, à La Trinité-sur-Mer (56). « Cette forte demande se poursuit à l’automne, avec des budgets compris entre 20 000 à 525 000 €. Les clients sont variés et avec la crise sanitaire, je vois aussi des familles qui investissent dans de grands voiliers pour faire un long voyage et une pause avec le travail ».
Avec des budgets moindres, le marché du semi-rigide continue de surfer. Pour Sébastien Ramcourt, gérant d’Ouest Marine, à Arzon, « si le parc de l’occasion est moins étendu que les années passées, des clients de plus en plus jeunes font leur première acquisition sur ce créneau pour des raisons pratiques. Avec des achats pouvant atteindre 30 000 €, ils peuvent s’évader à la journée, sans besoin d’une place dans un port ».