Source : www.sudouest.fr
Que sont-elles devenues ? Qu’est-il advenu des cinq entreprises nautiques rochelaises sinistrées à la suite de l’incendie de l’immeuble qui les abritait zone d’activités des Minimes. Un incendie dont le caractère intentionnel ne fait plus de doute (lire par ailleurs). Publicité Nuit du 19 au 20 février dernier. Les pompiers luttent contre le feu qui a pris au 15 rue de la Brigantine. Le bâtiment propriété d’un particulier héberge la société Watt & Sea concepteur et fabricant de l’hydrogénérateur un procédé de production d’énergie à bord des bateaux. Avec l’accord du propriétaire des murs Watt & Sea sous-loue une partie de la superficie à quatre autres sociétés naufragées de la même nuit. Il y a là JM Sea une entreprise de vente et location de navires à passagers ; Bobato spécialiste de la préparation et de la maintenance des bateaux ; Nautex international société de consulting nautique et importatrice de produits en carbone ; et enfin le commercial de North Sails une grande enseigne de la fabrication de voiles. Cinq petits formats Les cinq entreprises ont toutes un format de PME à l’exception de North Sails mais qui en l’occurrence n’est représentée que par un seul agent commercial. À l’exception de Bobato où le dirigeant est épaulé par une assistante et de Watt & Sea où s’affairent cinq salariés toutes les autres reposent sur l’activité d’un seul homme. La mémoire était sauve Un petit format qui sans aucun doute a accéléré leur sauvetage. À la date d’hier toutes avaient retrouvé une solution d’hébergement sans interruption de travail autre que le temps consacré aux conséquences administratives du sinistre. Sachant qu’avant qu’une solution se dessine beaucoup ont rapatrié l’ordinateur à la maison. … » Le propriétaire de la rue de la Brigantine m’a dit qu’il allait essayer de reconstruire. Mais avec les contraintes des mises aux normes et celles liées à la submersibilité pourra-t-il le faire ? s’interroge le dirigeant de JM Sea Jean-Marie Caillaud. Et s’il le fait le coût engendré permettra-t-il de proposer le même loyer qu’auparavant ?