Source : www.lesechos.fr
L’entreprise va grâce à un nouvelle plate-forme intensifier son activité de démantèlement. Un invesitssement de 8 millionsC’est le principal motif de son investissement de 8 millions d’euros à Brest où il ouvrira en mars 2013 un centre de tri » de hautes performances « . » Nous pourrons y traiter de 200 à 300 bateaux de plaisance par an récupérés auprès des chantiers navals de la région ou chez les particuliers » continue Pierre Rolland. Dans ce centre de tri » dont il existe seulement 2 ou 3 autres exemplaires en France » l’entreprise pourra recycler quasiment 100 % des matériaux constituant les bateaux.Pas de problème pour les métaux le plastique ou l’accastillage qui sont aisément récupérables mais la résine et le bois jusqu’à présent enfouis dans des centres de stockage seront transformés en combustible pour les cimenteries. Evidemment ce recyclage aura un coût Pierre Rolland envisage de le facturer entre 500 et 2.000 euros par bateau. La société Les Recycleurs Bretons va parallèlement continuer de démanteler les navires de taille plus importante mais Pierre Rolland estime que ce marché lui est difficilement accessible. » Nous disposons des équipes techniques nécessaires mais pour les bateaux les plus grands il nous faut l’accès à des formes de radoub elles sont rares. » A Brest par exemple la CCI gère plusieurs zones de carénage à sec mais préfère les réserver à la réparation navale plutôt que de les attribuer à des spécialistes de la déconstruction pour des questions économiques mais aussi d’images. Brest ne veut pas devenir un port poubelle. Ce qui n’empêche pas l’ex-navire école » Jeanne-d’Arc » de rouiller au fond de la rade.