Source : nautisme.lefigaro.fr
A la veille des salons de Cannes (10 au 15 septembre) et de La Rochelle (25 au 30 septembre) qui donneront le pouls de l’année à venir les professionnels du nautisme parlent de résistance et aussi d’une pointe d’espoir.Lors de l’année nautique 2012/2013 qui s’est terminée ce 31 août le marché mondial a atteint son point le plus bas. La Fédération des industries nautiques rappelle ainsi que le marché américain a été très durement touché. » Il se situait entre 6 et 7 milliards de dollars en 2007/2008 voile et moteur confondus avant de chuter de 70% en termes de chiffre d’affaires au plus fort de la crise » rappelle Yves-Lyon Caen vice-président de la fédération. Mais le marché est reparti à la hausse en 2012/2013 et l’année qui vient devrait confirmer cette tendance. » Les signaux que nous recevons sont positifs même si la parité euro / dollar ne nous est pas la plus favorable poursuit le vice-président. Il ne faudrait pas que cela grimpe davantage car notre compétitivité se situe plus entre 125 et 130. » Le salon nautique d’Annapolis en octobre prochain sera l’occasion de mesurer la force française sur le marché américain. Mais d’ores et déjà les professionnels notent un point qui leur est positif : les géants américains du marché qui semblaient jusque là indétrônables ont fortement souffert. » Ce qui est certain c’est que le marché nautique a changé de géographie au niveau mondial insiste Jean-François Fountaine président de la Fédération des industries nautiques. Les entreprises doivent suivre. » Les investissements nécessaires sont conséquents mais le choix s’avère payant puisque les constructeurs français très présents sur le grand export ont bien résisté à la crise. Actuellement plus des 2/3 de la production française est exportée. Toucher du bois au niveau nationalLe marché mondial donne donc de l’espoir aux industriels français encore très prudents pour les perspectives nationales. » Ce serait bien aventureux de dire que le marché français va désormais reprendre nuance avec prudence le président de la Fédération. Mais nous l’espérons. » Pour 2012/2013 les professionnels s’attendent à une baisse du nombre de bateaux neufs immatriculés de l’ordre de 20 à 25%. Le marché de l’occasion – conséquent puisque sa part est de huit occasions pour un bateau neuf – pourrait lui reculer de 3 à 5% avec une baisse des bateaux à moteur et une stabilité des ventes de voiliers.