Source : www.lesechos.fr
Seul l’américain Brunswick le numéro un mondial a résisté au vendéen. Mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot. » Aujourd’hui on appuie clairement sur le champignon » lance Hervé Gastinel qui va investir lors du prochain exercice 90 millions d’euros – la moitié sur les produits l’autre dans les usines. Son plan ? D’abord étoffer son équipe dirigeante. Hervé Gastinel a recruté dans l’automobile un directeur industriel (chez PSA) et un expert du développement produit (chez Renault). Il a trouvé un responsable qualité chez Safran et même un patron pour les Etats-Unis l’une des grandes ambitions de Bénéteau. » C’est un marché trois fois plus gros que l’Europe très exigeant qui pèse déjà un tiers de nos ventes. On a monté sur place une vraie structure. Nos marques étaient parties là-bas en ordre dispersé… » dit celui qui entend donner du mou aux équipes régionales aux Etats-Unis en Pologne au Brésil ou en Italie. » L’idée c’est d’aller plus vite d’être plus international et plus industriel. Et aussi d’amener de nouvelles compétences dans le groupe » détaille Hervé Gastinel. Ainsi Bénéteau espère augmenter la cadence de sortie de nouveaux modèles pour asseoir la présence du groupe sur tous les segments du marché – » de 15 à 105 pieds ! « . Ses concessionnaires ont vu arriver 32 nouveaux bateaux cette année… Opérations d’acquisition à venir Mais Hervé Gastinel vise plus haut. » Pour continuer la belle aventure on ne peut pas n’être qu’un vendeur de produit » lâche-t-il. Le président du directoire va donc lâcher les chevaux sur la dimension service de la location plus ou moins longue durée ( » c’est rentable et cela permet de développer les ventes « ) à la maintenance et aux pièces détachées ( » c’est pour nous un nouveau métier à développer « ). » Last but not least » Bénéteau l’ancien fabricant de sardiniers vise désormais le numérique. » On veut prendre des initiatives fortes sur le sujet » clame Hervé Gastinel qui a rencontré les start-up de location de bateaux entre particuliers lors des derniers Salons. » C’est le début mais quelque chose se passe. On aime bien mettre les gens à l’eau et cela permettrait d’acquérir de la « data » sur les usages et les aspirations des clients » juge notre homme. Qui n’écarte pas non plus des opérations d’acquisitions beaucoup plus grosses – sur quelques segments stratégiques bien sûr. En savoir plus sur Seul l’américain Brunswick le numéro un mondial a résisté au vendéen. Mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot. » Aujourd’hui on appuie clairement sur le champignon » lance Hervé Gastinel qui va investir lors du prochain exercice 90 millions d’euros – la moitié sur les produits l’autre dans les usines. Son plan ? D’abord étoffer son équipe dirigeante. Hervé Gastinel a recruté dans l’automobile un directeur industriel (chez PSA) et un expert du développement produit (chez Renault). Il a trouvé un responsable qualité chez Safran et même un patron pour les Etats-Unis l’une des grandes ambitions de Bénéteau. » C’est un marché trois fois plus gros que l’Europe très exigeant qui pèse déjà un tiers de nos ventes. On a monté sur place une vraie structure. Nos marques étaient parties là-bas en ordre dispersé… » dit celui qui entend donner du mou aux équipes régionales aux Etats-Unis en Pologne au Brésil ou en Italie. » L’idée c’est d’aller plus vite d’être plus international et plus industriel. Et aussi d’amener de nouvelles compétences dans le groupe » détaille Hervé Gastinel. Ainsi Bénéteau espère augmenter la cadence de sortie de nouveaux modèles pour asseoir la présence du groupe sur tous les segments du marché – » de 15 à 105 pieds ! « . Ses concessionnaires ont vu arriver 32 nouveaux bateaux cette année… Opérations d’acquisition à venir Mais Hervé Gastinel vise plus haut. » Pour continuer la belle aventure on ne peut pas n’être qu’un vendeur de produit » lâche-t-il. Le président du directoire va donc lâcher les chevaux sur la dimension service de la location plus ou moins longue durée ( » c’est rentable et cela permet de développer les ventes « ) à la maintenance et aux pièces détachées ( » c’est pour nous un nouveau métier à développer « ). » Last but not least » Bénéteau l’ancien fabricant de sardiniers vise désormais le numérique. » On veut prendre des initiatives fortes sur le sujet » clame Hervé Gastinel qui a rencontré les start-up de location de bateaux entre particuliers lors des derniers Salons. » C’est le début mais quelque chose se passe. On aime bien mettre les gens à l’eau et cela permettrait d’acquérir de la « data » sur les usages et les aspirations des clients » juge notre homme. Qui n’écarte pas non plus des opérations d’acquisitions beaucoup plus grosses – sur quelques segments stratégiques bien sûr. En savoir plus sur