Source : nautisme.lefigaro.fr
… l’équipe d’Azimut s’est lancée dans une réorganisation en fermant sa joint-venture en Turquie. Il ne reste à l’étranger que l’usine brésilienne qui permet de s’imposer sur un marché prometteur mais doté d’une barrière fiscale importante. Puis les équipes se sont penchées sur les finances en débloquant 29 millions d’euros pour des investissements répartis sur trois ans à partir de janvier 2013. » Notre clientèle a changé développe le directeur marketing. Avant 65% de nos clients venaient d’Espagne France Italie Croatie c’était parfait. Le marché américain commençait à se développer mais avec des clients adeptes de ce que j’appellerais l’orthodoxie italienne. Désormais les clients sont plus dispersés dans le monde – l’Europe ne représente que 25 à 30% des ventes – et ils souhaitent des bateaux adaptés à leurs exigences. » De façon simplifiée les Brésiliens veulent plus d’espaces extérieurs des frigos bars partout et des énormes barbecues. Le marché chinois a besoin d’une stricte séparation entre l’équipage et les passagers et des salles de majong ou de karaoké à la place des cabines invités. L’entreprise a donc décidé d’adapter son entreprise. » L’idée était qu’avant de couper les coûts pour traverser la crise il fallait s’engager à être plus efficace explique le directeur marketing. Il fallait gagner en productivité. » Aussi le patron d’Azimut Paolo Vitelli a tenu à conserver intacte son équipe de recherche et développement – composée de 16 personnes depuis 2008 – malgré les plans de départs qui ont secoué l’entreprise. » Nous leur avons juste demandé de laisser la R&D au plus fort de la crise pour donner un coup de main à la production » concède le PDG…