Source : www.challenges.fr
Le bateau est une affaire de passion. Comme le dit Olivier Lafourcade président de CNB filiale de Bénéteau « un yacht ça ne se vend pas ça s’achète ». …. »Ecrasement. » C’est ainsi que le président du chantier naval Couach Christophe Kloeckner qualifie l’état du marché de la plaisance. Même si les grandes fortunes ont souvent profité de la crise pour faire fructifier leur bas de laine la plupart ont pris le parti de reporter l’achat purement plaisir que constitue le bateau de grand luxe. C’est le cas des Français. Avant la crise ils représentaient 40% des acheteurs d’Amel un spécialiste des voiliers premium installé à La Rochelle. Aujourd’hui 10%. Les riches Espagnols et Italiens sont aussi aux abonnés absents : ils craignent le contrôle fiscal. Dès lors les chantiers français ont vu leurs commandes s’effondrer. Certains ont dû être renfloués d’autres ont changé de propriétaire…..