Source : www.entreprises.ouest-france.fr
Dans un contexte morose les entreprises tentent de garder le moral. La Bretagne vend ses » niches » au Nautic à Paris.Un tunnel pour installer l’annexe une quille rétractable… » Comment on fait pour s’en sortir ? On innove ! » balaie Denis Bourbigot créateur d’IDB Marine. Avec 900 000 € de chiffre d’affaires le chantier de Trégunc près de Concarneau est l’un de ceux qui tirent leur épingle du jeu. Au salon nautique de Paris il expose son Malango 88 aux côtés d’une vingtaine d’entreprises de la région regroupées sur un stand commun.Avec près de 10 000 emplois 850 millions de chiffres d’affaires la filière nautique bretonne semble à peu près résister dans la tempête. C’est ce que montre une étude réalisée par la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat. » Après un printemps délicat légère amélioration de l’indicateur d’activité » annonce Jean-Luc Le Jaouen chargé du développement économique. Les ventes de bateaux neuf ne représentent plus que 12 % du marché une proportion qui ne cesse de baisser. L’occasion chute aussi. Mais beaucoup moins et la Bretagne occupe la deuxième place derrière la Provence Alpes-Côtes-d’Azur. Le moral n’est donc pas complètement à l’optimisme : » Plus de la moitié des chefs d’entreprises du panel exprime toujours beaucoup d’incertitudes. » Mais il y a tout de même de l’activité : » 67 % ont atteint leur objectif. » Et l’emploi se maintient » pour 64 % des entreprises « . 25 % l’ont même augmenté. Autre exemple ? Astus boat le chantier de Brec’h près d’Auray présente Astus 24 un trimaran à flotteurs rétractables. » Un multicoque accessible et facilement transportable présente Vincent Giblet commercial.Aujourd’hui les gens sont plus raisonnables. Dans ce type de niches on se porte bien. «