Source : m.weekend.levif.be
Dernier bastion de l’inexploré la mer fait encore rêver tout comme les marins qui osent s’y confronter… Ce n’est certes pas la première fois que les marques utilisent la mer et tout ce qu’elle peut évoquer pour tenter de nous faire rêver constate Marc Lits professeur à l’école de communication de l’UCL. Mais cette fois on est davantage confronté au mythe du marin breton qu’à celui de la vahiné ! Ce que l’on nous présente ici c’est l’un des derniers lieux sur la terre où l’exploit reste encore possible. Même si l’on ne découvre plus de nouvelles terres comme les grands explorateurs d’autrefois on peut se mettre en danger et dépasser ses limites. La technologie même sur un bateau sans moteur les nouveaux matériaux aussi permettent encore à l’homme de battre des records. L’eau reste l’élément le plus original au sens premier du terme qui conserve encore toujours une part de mystère. Celui de la fondation du monde en particulier cet océan dont nous sommes tous issus. » S’ajoute à cela l’image de sport » pur » – parce que non polluant non associé non plus à un brassage tonitruant d’argent aux yeux et à la face du monde entier comme cela peut être le cas dans le football ou la Formule 1 – qui donne envie au grand public de s’enthousiasmer pour ces hommes – et ces femmes aussi de plus en plus nombreuses – capables de se lancer dans de telles aventures. On comprend mieux pourquoi les récits des exploits des skippers du Vendée Globe ont remplacé ceux des équipes d’un Paris-Dakar délocalisé passé aux oubliettes de la grand-messe médiatique du JT.