Source : www.entreprises.ouest-france.fr
Certaines usines du groupe Bénéteau sont déjà touchées par des mesures de chômage partiel et le dispositif devrait s’étendre sur l’ensemble des sites de Vendée et du Maine-et-Loire. L’information a été confirmée par la direction du géant du nautisme mardi. Face à la baisse des marchés il y a nécessité » d’adapter l’organisation du travail par rapport au plan de charge » fait savoir le groupe. Tous les sites » sont potentiellement concernés par ces mesures qui seront adaptées en fonction du plan de production. Il n’est pas exclu que certains sites soient plus touchés que d’autres. » Le groupe parle » d’ajustement au plus près des effectifs « .Jusqu’en juilletAux Herbiers siège de Jeanneau le chômage partiel a démarré en avril. Une demande de prolongation devrait le concerner tout particulièrement jusqu’en juillet. Plusieurs chiffres circulent sur le volume horaire maximal envisagé. Des sources évoquent un maximum de 100 000 heures mais selon la CFDT le plafond des heures de chômage partiel réclamé par la direction sur les trois mois aurait plutôt été fixé » à un peu plus de 180 000 heures « assure Emmanuel Landreau.Pour l’heure impossible de dire comment et quand elles seront réparties et dans quelles mesures les sites vendéens et choletais de Jeanneau seront touchés. Une certitude : c’est d’abord la production qui sera impactée » mais les services administratifs seront probablement aussi touchés » aux Herbiers.La CFDT Jeanneau fait le constat que les salons n’ont pas apporté autant de commandes que prévu sur des pays comme l’Argentine la Russie le Brésil ou la Chine. Dans ces conditions » s’il n’y a pas de chômage partiel c’est le risque d’un plan social. Notre priorité est de préserver l’emploi « …Le constructeur de bateaux qui emploie 3 550 salariés en France et en Europe enregistre une belle progression sur la zone Amérique du nord. En revanche les pays émergents qui ont joué un rôle prépondérant ces dernières années dans le maintien de l’activité sont atteints » par une conjoncture plus difficile qu’anticipée sur les marchés d’Amérique du Sud et de l’Asie » relève le communiqué financier du groupe du 29 avril dernier.