Source : www.entreprises.ouest-france.fr
Malgré un marché intérieur du bateau neuf en repli depuis trois ans » les ventes de voiliers et de bateaux à moteurs affichent un chiffre d’affaires global de 727 millions d’euros (+ 1 %) dont 72 5 % à l’export « . Pas si mal en apparence… Car si les finances se tiennent le nombre de bateaux fabriqués lui dégringole. En 2014 14 000 unités ont été produites soit un recul de 16 %. » Nous vendons des bateaux plus grands mieux équipés et donc plus chers » explique Yves Lyon-Caen. Conséquence cette année encore le nombre de salariés recule de 5 %. Les petites unités à moteur en recul Reflet de l’état économique les unités à moteurs de 6 à 9 mètres sont en repli. Les petites embarcations affichent même une chute de près de 40 %. Les classes moyennes n’ont plus les moyens ni l’envie d’investir dans un bateau. En revanche les plus aisés ne sont pas coincés du portefeuille. » La production de bateaux à moteur de 9 à 24 mètres progresse de près de 9 %. Le segment du multicoque habitable sur lequel nous sommes les leaders mondiaux est en nette progression à + 136 %. » Le grand catamaran ramène le sourire dans les chantiers. Pas de quoi en revanche mettre du baume au coeur des métiers de services (négoce et maintenance). Leur chiffre d’affaires est en repli. Leurs effectifs 14 880 aussi (- 2 %). Un secteur que la Fédération des industries nautiques veut mettre en avant. » Ce sont des entreprises souvent de petite taille en pleine mutation » souligne Colette Certoux vice-présidente de la Fin.