source : letelegramme.fr
Passé les réglages techniques, Denis Bourbigot l’assure : « Ce matériau se travaille de la même manière que les fibres synthétiques ». Avec des avantages certains. « Pour les conditions de travail, c’est incomparable : la poussière n’est pas agressive, comme avec la fibre de verre ». Constructeur et propriétaire le soulignent : « C’est un bateau écoresponsable ». De fait, le matériau de base ne vient plus de Chine mais de Normandie, avec une empreinte carbone nettement moindre. Le feutre a été remplacé par du liège et la mousse Corecell par de la mousse PET, à base de bouteilles en plastique recyclées. « Tout vient de France et est conçu avec des emplois locaux », appuient-ils.
…Quant au prix, il est supérieur de 4 à 5 %. « Mais le lin a de l’avenir, assure Denis Bourbigot.