Source : nautisme.lefigaro.fr
Lorsque Xavier Bouin est arrivé aux Emirats Arabes Unis il y avait cinq catamarans. Aujourd’hui il y en a une vingtaine. » J’espère que d’ici cinq ans il y en aura cinquante commente-t-il. Cet entrepreneur breton installé depuis vingt-deux ans à Dubaï en est convaincu : les habitants du Golfe hier tournés vers les yachts à moteurs vont tranquillement se tourner vers les catamarans. » Pour eux c’est une transition plus évidente que d’aller vers les voiliers monocoques car ils y retrouvent la stabilité le confort et surtout l’espace. Les Emiratis aiment naviguer avec leurs amis et leur famille. Le plaisir de la voile en solitaire n’est pas dans leurs habitudes. » Les Emiratis vivent du pétrole mais c’est aussi un peuple qui vient du désert et de la mer. Pendant des siècles ils ont vécu en harmonie avec la nature et ils ne l’ont pas oublié. Ils ont beau aimer les bateaux à moteur ils savent que le Golfe Persique n’est plus aussi propre qu’avant explique Xavier Bouin. Ils parlent déjà d’interdire les bateaux à moteur deux temps. On peut donc imaginer que dans cette logique écologique il y aura à l’avenir ici moins de bateaux à moteurs et plus de voiliers. » En attendant ce jour il présentera une nouvelle fois le projet du Tan 66 au salon nautique de Cannes en septembre dans l’espoir d’attirer un premier acheteur. Ce bijou écologique » devrait rester sous la barre des 3 millions d’euros » assure son créateur.