Source : www.voilesetvoiliers.com
v&v.com : Mais ce sont avant tout des échanges pratiques pas des subventions financières…I.E. : Cela contribue à réduire les coûts car l’objectif affiché par l’État est de réduire les budgets publics – il faut donc trouver des sources financières privées de nouveaux partenaires ! Il faut augmenter nos sources propres parce que la masse salariale est intégrée au budget de l’établissement à raison de 57 millions annuels. On sait que l’État va diminuer ses subventions… Il faut donc que l’école montre qu’elle est de plus en plus autonome en gardant ses missions de Service public pour lesquelles elle a des subventions. Jusqu’en 2010 l’ENVSN était à 100 % financée par l’État et en 2014 nous sommes déjà à seulement 80 %…La randonnée marine se développe énormément à l’image de nombre de disciplines sportives qui se sont structurées ces dernières années.Photo @ ENVSN-Philippe Juhelv&v.com : L’État ne peut tout de même pas se désengager totalement !I.E. : Non mais il nous faut diversifier nos activités. Par exemple nous allons créer un Observatoire de l’accidentologie en liaison avec les Affaires Maritimes pour archiver les données sur les évènements de mer afin de pouvoir améliorer la sécurité. Nous allons élaborer aussi un guide du paddle parce qu’il y a un gros essor sans connaissance particulière de la mer. Mais l’État ne va pas se désengager sur la protection de l’usager sur la formation des cadres de haut niveau sur le soutien aux fédérations sportives… Aujourd’hui il y a 70 personnes qui travaillent à l’ENVSN : je ne peux pas affirmer qu’il y en aura autant dans quelques années. Si nous arrivons à accroître de 20 % nos activités cette saison ce sera déjà un grand pas !