Source : www.actunautique.com
Derrière la performance industrielle se cache en fait une redoutable stratégie commerciale sur le segment des voiliers de luxe de 80 pieds. En bref proposer du semi-custom de luxe sur un marché de one off ! TG – Nous avons voulu profiter du savoir faire développé par le chantier depuis plus de 25 ans dans les superyachts près de 100 CNB d’environ 100 pieds naviguent de par le monde et de l’innovation industrielle du groupe Bénéteau pour proposer un yacht de qualité one-off mais à un prix bien inférieur du fait du lancement d’une petite série ! On a fait un test grandeur nature avec le Bordeaux 60 en 2008 qui était un vrai challenge avec une belle réussite à la clé puisque nous construisons actuellement le N°42. Nous sommes arrivés sur le marché avec un bateau d’environ 1.2 million d’euros HT quand nos concurrents étaient à plus de 2 millions HT ! Pour le Bordeaux 60 nous ne sommes pas en construction par modules mais nous avons beaucoup travaillé sur l’industrialisation. Cette réussite nous a poussé à aller bien plus loin sur le 76 qui a nécessité de gros investissements industriels que seule l’appartenance à un groupe comme Bénéteau nous a permis de faire ! Avec le CNB 76 vous vous positionnez ainsi à 3 millions HT quand la concurrence est à 4.5 millions si je ne m’abuse ? TG – C’est tout à fait cela sachant que l’on gagne beaucoup en qualité car les différentes sections sont montées dans une contreforme ce qui permet une meilleure précision de montage et une plus grande rigidité de l’ensemble. Un point important concerne aussi la qualité de travail de nos opérateurs qui ne travaillent pas dans la coque mais dans un espace ouvert un environnement de travail fabuleux. Vous rendez-vous compte qu’ils fabriquent la salle des machines en dehors de la coque ? C’est le rêve de tout électromécanicien !! Les spécialistes apprécieront !! Sachant que la construction d’un bateau est avant tout un travail humain cette technologie est un vrai gage de qualité !