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« Nous ne sommes pas sur la trajectoire prévue », juge M. de Metz. Pour retrouver le chemin de la croissance, le nouveau dirigeant entend avant tout travailler sur sa politique de marques (il détient un portefeuille de douze marques, dont Bénéteau, Jeanneau, CNB ou Lagoon) et éviter toute cannibalisation entre elles.
« Les marques sont assez indépendantes et le resteront, mais nous souhaitons mieux les coordonner afin de les faire travailler de manière transversale. Aujourd’hui, il subsiste encore un esprit de silo entre les différentes marques, assure Jérôme de Metz. Nous devons améliorer encore l’organisation opérationnelle du groupe. »
Pour autant, pas question de recentraliser davantage de fonctions. « Il faut coordonner par une stratégie claire et partagée, et non centraliser, assure Gianguido Girotti, le directeur général délégué chargé de la division bateau. Sur le dernier exercice, la stratégie était un peu floue. Chaque marque avait tendance à avancer sans tenir compte des autres. »