Bathô offre une seconde vie aux vieux voiliers

Source : www.presseocean.fr

Ainsi transformés, les Sangria, Arpège et autres Calife deviennent des hébergements insolites, prêts à se poser dans un jardin, un camping ou un parc de château pour servir de chambres d’hôtes, de gîtes ou de pièces d’appoint. « On peut imaginer en relier plusieurs entre eux par un jeu de pontons pour créer un village-port ».
Le projet Bathô s’inscrit à la fois dans l’économie circulaire, via le réemploi de bateaux destinés à la casse, le tourisme durable et l’économie sociale et solidaire, via l’accueil de personnes éloignées de l’emploi pour des parcours d’insertion.
« On devrait intégrer nos deux premiers salariés en insertion à la rentrée, pour 24 mois, en alternance », indique Romain Grenon.
Un premier bateau doit être livré cet été à un particulier, sur l’île d’Yeu. D’autres pourraient se poser le long du canal de Nantes à Brest ou du parcours « La Loire à vélo ». « Le concept intéresse », assure Romain Grenon
Hébergé dans des locaux provisoires, Bathô espère monter rapidement en charge. Objectif affiché : produire une vingtaine de bateaux dès 2019, vendus entre 10 000 et 20 000 euros clés en main.