Source : www.letelegramme.fr
Depuis qu’il est devenu support du Tour de France à la voile le Diam 24 séduit nombre de marins. Au point de conduire le chantier ADH Inotec à relancer sa recherche de partenaire industriel. Le cinquantième Diam 24 est entré en production cette semaine dans les ateliers d’ADH Inotec à Port-La-Forêt. Depuis qu’il a été retenu comme le support du Tour de France à la voile en juillet 2014 le petit trimaran monotype continue à séduire les marins particulièrement les professionnels. Un succès auquel le chantier répond au mieux. Depuis septembre 2014 il a triplé ses effectifs passant de cinq à quinze salariés. Une équipe désormais au complet pour les infrastructures de Port-La-Forêt. À l’étroit le chantier parvient à construire trois bateaux chaque mois. Le fruit d’un important travail d’organisation orchestré par Vianney Ancellin codirigeant du chantier au côté de Bertrand Desjoyeaux : » La monotypie est très exigeante en matière de production. Il s’agit d’un exercice de qualité plus difficile à mettre en oeuvre dans une petite entreprise » explique-t-il. Produire en Cornouaille Une situation qui conduit Vianney Ancellin à relancer l’appel à un partenaire industriel évoqué au lancement du Diam 24. Hier il avait convié sur son chantier Jean-François Garrec le président de la chambre de commerce et d’industrie et Éric Étienne le secrétaire général de la préfecture. Un appel aux élus et aux administrations afin que la production reste en Cornouaille. Le chef d’entreprise table aujourd’hui sur un triplement de la production : » Si tout se passe bien on pourrait passer à 45 salariés pour construire 100 bateaux par an « . Un objectif de production loin d’être illusoire pour le chantier qui depuis le lancement du bateau a pour l’essentiel répondu à des demandes de professionnels. 35 bateaux seront ainsi sur la ligne de départ du prochain Tour de France. Se recentrer sur la commercialisation Un partenaire industriel permettrait au chantier de se recentrer sur la commercialisation du bateau. Vianney Ancellin entend ainsi répondre au plus vite aux nombreuses demandes d’informations particulièrement celles provenant de l’étranger éventuellement via un réseau de distribution. L’occasion également de rappeler le programme pour lequel le bateau a été dessiné : » Les pros ont été les premiers à acheter le Diam 24. C’est bien. Mais ça a bloqué les ventes à des propriétaires amateurs qui pensent à tort que le bateau est compliqué « . Soucieux de rendre le Diam 24 accessible au plus grand nombre de régatiers le chantier entend rester maître des règles de classe synonymes d’une maîtrise du coût de construction et d’une simplicité de navigation.