SNSM. L’État pressé d’étendre sa contribution financière

Source : www.letelegramme.fr

Plus qu’une mer déchaînée un budget insuffisant va-t-il mettre en péril la SNSM ? « Le compte n’y est pas » a martelé Marc Sauvagnac directeur général de l’association présent samedi à l’assemblée générale de la délégation des Côtes-d’Armor à Lannion. « Pour 2017 il nous manque 15 million d’euros avant même d’avoir fait un effort de formation. Au rythme où nous allons il nous faudra 20 ans pour former tous nos patrons. Dans les années qui viennent nous allons devoir renouveler la flotte des 40 canots tout temps. C’est un investissement de 50 millions d’euros. Nous avons demandé à l’État d’augmenter sa participation de 75 millions d’euros. Sans cet accompagnement la SNSM n’y arrivera pas » a prévenu le directeur général. 82% de financements privés Le budget national de la SNSM se monte à 27 millions d’euros financés à 82 % par des ressources privées (dons et prestations) et à 18 % par des ressources publiques. Dans un rapport rendu l’été dernier la députée du Finistère Chantal Guittet a préconisé que la part de l’État monte à 25%. « L’effort de l’État est passé de 15 à 37 million d’euros en 2016 et c’est confirmé pour 2017 » a souligné la députée Corinne Erhel évoquant aussi des ressources futures provenant de possibles taxes sur les casinos embarqués et sur les énergies marines. Pour l’an prochain la loi de finances prévoit un versement exceptionnel de 1 million d’euro. « La SNSM c’est 7.000 bénévoles et 70 salariés qui permettent une économie budgétaire de 100 millions d’euros par an à l’État s’il devait organiser lui-même ce service de sauvetage » a argumenté Marc Sauvagnac. Plus qu’une mer déchaînée un budget insuffisant va-t-il mettre en péril la SNSM ? « Le compte n’y est pas » a martelé Marc Sauvagnac directeur général de l’association présent samedi à l’assemblée générale de la délégation des Côtes-d’Armor à Lannion. « Pour 2017 il nous manque 15 million d’euros avant même d’avoir fait un effort de formation. Au rythme où nous allons il nous faudra 20 ans pour former tous nos patrons. Dans les années qui viennent nous allons devoir renouveler la flotte des 40 canots tout temps. C’est un investissement de 50 millions d’euros. Nous avons demandé à l’État d’augmenter sa participation de 75 millions d’euros. Sans cet accompagnement la SNSM n’y arrivera pas » a prévenu le directeur général. 82% de financements privés Le budget national de la SNSM se monte à 27 millions d’euros financés à 82 % par des ressources privées (dons et prestations) et à 18 % par des ressources publiques. Dans un rapport rendu l’été dernier la députée du Finistère Chantal Guittet a préconisé que la part de l’État monte à 25%. « L’effort de l’État est passé de 15 à 37 million d’euros en 2016 et c’est confirmé pour 2017 » a souligné la députée Corinne Erhel évoquant aussi des ressources futures provenant de possibles taxes sur les casinos embarqués et sur les énergies marines. Pour l’an prochain la loi de finances prévoit un versement exceptionnel de 1 million d’euro. « La SNSM c’est 7.000 bénévoles et 70 salariés qui permettent une économie budgétaire de 100 millions d’euros par an à l’État s’il devait organiser lui-même ce service de sauvetage » a argumenté Marc Sauvagnac.