Les conséquences de l’abandon du port à sec

Source : www.entreprises.ouest-france.fr

Quel intérêt à construire un port à sec ? » Première préoccupation d’un client : savoir où il va mettre son bateau  » assure Patrick Launay. Patron de la Sablaise nautique il est aussi secrétaire d’Armada qui regroupe treize entreprises du port de plaisance. Concessionnaires accastilleurs réparateurs…  » 70 emplois et vingt millions d’euros de chiffres d’affaires  » calcule-t-il. L’avenir selon lui passe par un développement des infrastructures. 625 bateaux stockés en plus c’était une aubaine….D’où vient cette entreprise ?Située à Montpellier Dock services a été créée en 2011 par trois ingénieurs. À la base un brevet déposé quelques mois plus tôt par Gérard Giroud l’un des associés.L’originalité ?  » Le système automatique avec un seul outil pour éviter trop de manipulations présente Emmanuel Rabis. La disposition des bateaux en longueur économe. Et la protection par un bâtiment fermé. « L’entreprise lorgnait sur la ville depuis qu’elle a été en 2009 lauréate du concours Ports de plaisance exemplaires lancé par l’État.Pourquoi avait-elle été choisie ? » La solution technique la plus intéressante pense Yves Roucher. Une première en Europe.  » Il y avait deux concurrents lors de l’appel d’offres. Phar’O à Marseillan utilisait deux robots et stockait des bateaux plus petits. Suez proposait un bâtiment ouvert.Dock services s’appuyait sur son bureau d’études Sofid et cinq entreprises. Le cabinet d’architectes nantais Alter-Smith ; les groupes Colas (infrastructures) et Kunz (manutention) ; la compagnie d’exploitation des ports ancienne filiale de Véolia ; et Socotec (contrôle technique).Perd-on beaucoup de retombées économiques ?