Le Légué. La plaisance se déploie vers l’aval

Source : www.letelegramme.fr

Le port de plaisance du Légué se développe vers l’aval avec un nouveau ponton près du bassin de commerce. Plus tard cette seconde activité sera intégralement déplacée au-delà de l’écluse. Le port de plaisance du Légué va s’étoffer d’ici deux à trois semaines de quinze places à flot supplémentaires. Un ponton long de 180 m est déjà en place le long du flanc nord du quai de la Presqu’île cette sorte de doigt qui délimite le bassin numéro un.  » À terme des catways (petits appontements perpendiculaires) permettront l’accueil de 36 bateaux  » indique Jérôme Cade maître de port. Cette localisation nouvelle au-delà du pont tournant mais à l’intérieur du bassin à flot délimité par l’écluse traduit l’évolution du port dont l’activité commerce va se regrouper vers l’aval dès que sera réalisée la construction du quatrième quai (peut-être en 2018). Ce dernier bordera un terre-plein demi-circulaire et viendra se greffer sur la vaste esplanade artificielle qui accueille depuis une dizaine d’années les plus gros navires et leurs activités de chargement et déchargement. On ne verra plus alors de cargos et leurs équipages cosmopolites devant le  » Café du port  » où ils créent une animation colorée qui fait rêver à de lointains horizons…  » Ce transfert est nécessaire à la survie du port de commerce car les cargos sont de plus en plus gros et la plupart ne peuvent plus franchir l’écluse  » souligne Jérôme Cade. Il appelle d’ailleurs de ses voeux le stade ultime du développement du Légué qui consisterait à clore le plan d’eau à peu près au niveau du phare pour en faire un vaste bassin à flot. Ce projet cher à la chambre de commerce et d’industrie et au précédent conseil départemental n’est pas pour l’instant inscrit au calendrier faute de moyens financiers.  » Ce serait pourtant un projet essentiel pour l’emploi et l’attractivité de Saint-Brieuc  » estime Jérôme Cade. Bientôt 257 places et moins d’attente… Mais sa partie à lui c’est le port de plaisance et il se réjouit de voir bientôt sa capacité portée à 257 bateaux.  » On en était à 46 il y a dix ans.  » Le port de plaisance a connu durant cette décade une envolée remarquable liée au renouveau de son environnement (carré Rosengart commerces quais et pontons aménagées etc.) et aux services dont il s’est doté. L’aire de carénage avec son système de récupération des eaux usées est actuellement en pleine effervescence : le printemps est la saison des grands toilettages.  » C’est aussi le moment d’acheter un bateau car nos listes d’attente ont fondu comme dans la plupart des ports de plaisance  » annonce le maître de port. Surprise ! La recherche de places de port était jusqu’à présent un casse-tête assez décourageant.  » La population des plaisanciers a vieilli et n’est pas intégralement remplacée à cause de la crise qui affecte les plus jeunes  » analyse Jérôme Cade. Le succès a ses revers… L’activité ici n’en reste pas moins soutenue.  » Nous avons peu de visiteurs : la ville et ses commerces sont loin et les plages aussi. Notre clientèle est surtout composée d’usagers à l’année.  » L’animation et l’embellissement du Légué sur ses deux rives en font depuis plusieurs années un lieu de promenade apprécié. Jérôme Cade s’en réjouit mais cela ne va pas sans quelques inconvénients.  » C’est quelquefois un peu limite au point de vue de la sécurité. Les gens ne voient pas toujours le danger des manoeuvres de mise à l’eau des bateaux ou les risques liés au mauvais temps et à la proximité de l’eau. Il y a eu des chutes. Nous sommes un des rares ports restés libres d’accès. Ce serait dommage d’en venir à le clôturer comme c’est le cas un peu partout  » s’inquiète le maître de port qui invite les promeneurs à la prudence et au respect des navires (qui sont des propriétés privées). Le port de plaisance du Légué se développe vers l’aval avec un nouveau ponton près du bassin de commerce. Plus tard cette seconde activité sera intégralement déplacée au-delà de l’écluse. Le port de plaisance du Légué va s’étoffer d’ici deux à trois semaines de quinze places à flot supplémentaires. Un ponton long de 180 m est déjà en place le long du flanc nord du quai de la Presqu’île cette sorte de doigt qui délimite le bassin numéro un.  » À terme des catways (petits appontements perpendiculaires) permettront l’accueil de 36 bateaux  » indique Jérôme Cade maître de port. Cette localisation nouvelle au-delà du pont tournant mais à l’intérieur du bassin à flot délimité par l’écluse traduit l’évolution du port dont l’activité commerce va se regrouper vers l’aval dès que sera réalisée la construction du quatrième quai (peut-être en 2018). Ce dernier bordera un terre-plein demi-circulaire et viendra se greffer sur la vaste esplanade artificielle qui accueille depuis une dizaine d’années les plus gros navires et leurs activités de chargement et déchargement. On ne verra plus alors de cargos et leurs équipages cosmopolites devant le  » Café du port  » où ils créent une animation colorée qui fait rêver à de lointains horizons…  » Ce transfert est nécessaire à la survie du port de commerce car les cargos sont de plus en plus gros et la plupart ne peuvent plus franchir l’écluse  » souligne Jérôme Cade. Il appelle d’ailleurs de ses voeux le stade ultime du développement du Légué qui consisterait à clore le plan d’eau à peu près au niveau du phare pour en faire un vaste bassin à flot. Ce projet cher à la chambre de commerce et d’industrie et au précédent conseil départemental n’est pas pour l’instant inscrit au calendrier faute de moyens financiers.  » Ce serait pourtant un projet essentiel pour l’emploi et l’attractivité de Saint-Brieuc  » estime Jérôme Cade. Bientôt 257 places et moins d’attente… Mais sa partie à lui c’est le port de plaisance et il se réjouit de voir bientôt sa capacité portée à 257 bateaux.  » On en était à 46 il y a dix ans.  » Le port de plaisance a connu durant cette décade une envolée remarquable liée au renouveau de son environnement (carré Rosengart commerces quais et pontons aménagées etc.) et aux services dont il s’est doté. L’aire de carénage avec son système de récupération des eaux usées est actuellement en pleine effervescence : le printemps est la saison des grands toilettages.  » C’est aussi le moment d’acheter un bateau car nos listes d’attente ont fondu comme dans la plupart des ports de plaisance  » annonce le maître de port. Surprise ! La recherche de places de port était jusqu’à présent un casse-tête assez décourageant.  » La population des plaisanciers a vieilli et n’est pas intégralement remplacée à cause de la crise qui affecte les plus jeunes  » analyse Jérôme Cade. Le succès a ses revers… L’activité ici n’en reste pas moins soutenue.  » Nous avons peu de visiteurs : la ville et ses commerces sont loin et les plages aussi. Notre clientèle est surtout composée d’usagers à l’année.  » L’animation et l’embellissement du Légué sur ses deux rives en font depuis plusieurs années un lieu de promenade apprécié. Jérôme Cade s’en réjouit mais cela ne va pas sans quelques inconvénients.  » C’est quelquefois un peu limite au point de vue de la sécurité. Les gens ne voient pas toujours le danger des manoeuvres de mise à l’eau des bateaux ou les risques liés au mauvais temps et à la proximité de l’eau. Il y a eu des chutes. Nous sommes un des rares ports restés libres d’accès. Ce serait dommage d’en venir à le clôturer comme c’est le cas un peu partout  » s’inquiète le maître de port qui invite les promeneurs à la prudence et au respect des navires (qui sont des propriétés privées).