Trois chantiers en cours chez JFA à Concarneau

Source : www.ouest-france.fr

Période faste pour JFA spécialisé dans le yachting de luxe : trois navires sont en cours de construction. Le chantier naval a su se démarquer par la qualité de ses finitions. Des halls bien remplis Le chantier JFA occupe un bel espace quai des Seychelles où ses halls abritent en ce moment trois navires en cours de construction : un catamaran Long Island de 85 pieds le deuxième du genre après celui sorti en 2014 un monocoque de 21 m et un motor yacht de 41 mètres.  » Les six prochains mois vont être très actifs  » assure-t-on au sein de l’entreprise concarnoise qui avait livré son dernier bateau neuf en 2014. Depuis 1993 L’histoire du chantier naval JFA démarre en 1993. L’entreprise se lance sur le marché des grands voiliers de 15 à 20 m. Le refit (réparation-rénovation) complète son activité de construction neuve. Parmi les tout premiers clients de JFA  » l’école de voile des Glénans  » se souvient Brigitte Jaouen-Guennec associée de l’entreprise. Aujourd’hui le chantier peut sortir des navires de 20 à 50-60 m. Le boom des motor-yachts Dans les années 2000 JFA s’est lancé sur le marché des motor-yachts avec la construction d’une unité de 37 mètres.  » Cette tendance de marché se confirme aujourd’hui 75 % des navires de cette gamme sont des bateaux à moteur la part des voiliers s’étant nettement réduite  » indique Gaël Douguet assistant manager de l’entreprise. Ces bateaux sont souvent dédiés à la location. Trois motor-yachts sont sortis du chantier JFA à ce jour. Une trentaine de personnes Le chantier lancé par Frédéric Jaouen est une PME qui emploie 30 à 35 personnes.  » Lorsque nous avons des pics d’activité nous faisons appel à de la sous-traitance et moins souvent de l’intérim  » indique Gaël Douguet. Le chantier dispose d’un bureau d’études d’un atelier chaudronnerie pour les coques d’un atelier mécanique et d’un atelier ébénisterie qui constitue la marque de fabrique de la société. Afin d’assurer des finitions parfaites l’entreprise s’est dotée d’une cabine à vernir. Un marché discret Le monde du luxe cultive le secret. Pas question de prendre des photos des chantiers en cours. De la même façon le prix de ces bateaux de rêve n’est pas communiqué. Le chiffre d’affaires oscille suivant les années entre 3 et 10 millions d’euros. Il est à relativiser toutefois : un yacht sort fini du chantier au bout de deux à trois ans suivant sa taille. Du sur-mesure Pas question chez JFA de produire plusieurs bateaux du même type à la fois.  » Cela se pratique en Italie ils arrivent à les vendre en cours de construction mais pour nous ce serait bien trop risqué « . Car le maître-mot du chantier concarnois : s’adapter à la demande du client.  » Nous n’avons pas de stratégie commerciale. Ici nous sommes en veille permanente. On est réceptif aux mouvements du marché  » confirme Brigitte Jaouen-Guennec. Tout juste de retour du Monaco Yacht show un salon dédié JFA revient avec des contacts commerciaux à approfondir. Signe que le marché repart. De bon augure pour la suite. Période faste pour JFA spécialisé dans le yachting de luxe : trois navires sont en cours de construction. Le chantier naval a su se démarquer par la qualité de ses finitions. Des halls bien remplis Le chantier JFA occupe un bel espace quai des Seychelles où ses halls abritent en ce moment trois navires en cours de construction : un catamaran Long Island de 85 pieds le deuxième du genre après celui sorti en 2014 un monocoque de 21 m et un motor yacht de 41 mètres.  » Les six prochains mois vont être très actifs  » assure-t-on au sein de l’entreprise concarnoise qui avait livré son dernier bateau neuf en 2014. Depuis 1993 L’histoire du chantier naval JFA démarre en 1993. L’entreprise se lance sur le marché des grands voiliers de 15 à 20 m. Le refit (réparation-rénovation) complète son activité de construction neuve. Parmi les tout premiers clients de JFA  » l’école de voile des Glénans  » se souvient Brigitte Jaouen-Guennec associée de l’entreprise. Aujourd’hui le chantier peut sortir des navires de 20 à 50-60 m. Le boom des motor-yachts Dans les années 2000 JFA s’est lancé sur le marché des motor-yachts avec la construction d’une unité de 37 mètres.  » Cette tendance de marché se confirme aujourd’hui 75 % des navires de cette gamme sont des bateaux à moteur la part des voiliers s’étant nettement réduite  » indique Gaël Douguet assistant manager de l’entreprise. Ces bateaux sont souvent dédiés à la location. Trois motor-yachts sont sortis du chantier JFA à ce jour. Une trentaine de personnes Le chantier lancé par Frédéric Jaouen est une PME qui emploie 30 à 35 personnes.  » Lorsque nous avons des pics d’activité nous faisons appel à de la sous-traitance et moins souvent de l’intérim  » indique Gaël Douguet. Le chantier dispose d’un bureau d’études d’un atelier chaudronnerie pour les coques d’un atelier mécanique et d’un atelier ébénisterie qui constitue la marque de fabrique de la société. Afin d’assurer des finitions parfaites l’entreprise s’est dotée d’une cabine à vernir. Un marché discret Le monde du luxe cultive le secret. Pas question de prendre des photos des chantiers en cours. De la même façon le prix de ces bateaux de rêve n’est pas communiqué. Le chiffre d’affaires oscille suivant les années entre 3 et 10 millions d’euros. Il est à relativiser toutefois : un yacht sort fini du chantier au bout de deux à trois ans suivant sa taille. Du sur-mesure Pas question chez JFA de produire plusieurs bateaux du même type à la fois.  » Cela se pratique en Italie ils arrivent à les vendre en cours de construction mais pour nous ce serait bien trop risqué « . Car le maître-mot du chantier concarnois : s’adapter à la demande du client.  » Nous n’avons pas de stratégie commerciale. Ici nous sommes en veille permanente. On est réceptif aux mouvements du marché  » confirme Brigitte Jaouen-Guennec. Tout juste de retour du Monaco Yacht show un salon dédié JFA revient avec des contacts commerciaux à approfondir. Signe que le marché repart. De bon augure pour la suite.