Quand le chantier Jeanneau croyait au Mirage

Source : www.codezero.fr

En 1957 Henri Jeanneau passionné d’aviation et de moto découvre le motonautisme en voyant passer un bateau sous sa fenêtre. Aussitôt dans la quincaillerie paternelle des Herbiers en Vendée il construit une coque en bois avec laquelle il participe aux 6 heures de Paris la plus grande course motonautique nationale de l’époque. Il vire une bouée en tête ce premier résultat renforce son enthousiasme. et le bateau va devenir son métier.Quelques années plus tard en 1961 exactement Henri Jeanneau participe à nouveau aux 6 heures de Paris avec le Mirage le premier bateau 100% polyester. Ce nouveau matériau issu de la pétrochimie crée une percée technologique sans précédent. A partir d’un même moule des centaines de coques peuvent être réalisées. Le tissu de verre est appliquée puis imprégné par de la résine étalée au rouleau. Il suffit d’attendre la polymérisation et on peut passer au suivant. C’est le début d’une grande histoire… « Voilà pour le texte qui accompagnait ce bateau que le chantier vendéen exposait au salon nautique de Paris en 2010… D’ailleurs Bénéteau ne s’y est pas trompé il y a deux ans en sortant un version stylé  » wake  » de son nouveau Flyer. Il y a peu d’offre pour un public jeune et encore pourrait-on débattre de ce qu’est un public jeune ou d’un public qui a encore des attentes qu’on peut considérer comme  » modernes « . Il y a encore quelque années un pêche promenade n’était jamais qu’une cabine de douche greffée sur un bidet (le design s’est considérablement amélioré depuis sous l’influence des chantiers nordiques) mais une très large partie de la production est encore pensée et réalisée pour un public de retraités. En aparté le changement de génération devra s’accompagner d’une évolution de l’offre.De même j’en reviens au début de cette article. Un bateau un peu fun simple et… pas cher. Il serait le bienvenu le pouvoir d’achat en Europe n’étant pas au mieux.